Les risques d'introduction de la maladie d'Ebola en Haïti sont très faibles, c'est la garantie donnée par la porte-parole de la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti).
Dans une interview exclusive accordée à Radio-Télé Métropole, Sophie Bouteau De La Combe indique que des mesures sont prises conjointement avec le ministère haïtien de la Santé pour éviter que des casques bleus onusiens issus des pays frappés par l'épidémie Ebola, notamment la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone ne soient dépêchés en Haïti.
Par ailleurs, la porte parole de la mission onusienne a indiqué que les rotations continuent dans les pays d'Afrique qui ne sont pas touchés par le terrible virus.
Depuis plus de trois semaines, un contingent sénégalais de 140 soldats qui devait arriver en Haïti en remplacement d'autres de leurs collègues, n'a pu embarquer pour Port-au-Prince, à cause des inquiétudes soulevées par l'épidémie de fièvre Ebola, même si le Sénégal n'est pas un pays de d'Afrique de l'Ouest où se situe l'actuelle épidémie.
Les autorités haïtiennes, qui les invitent à prendre patience, exigent des tests avant d'autoriser leur embarquement pour Haïti.
Une mesure qui exaspérerait les autorités sénégalaises, qui, finalement, se sont résolues à faire appel à l'Organisation des Nations-Unies (ONU), pour débloquer la situation. L'ONU accepte de jouer sa partition en soumettant le contingent sénégalais au test du virus Ebola, comme convenu avec Port-au-Prince.
On espère que le gouvernement ne se laissera pas intimider !