New York, 26 septembre 2012 : Le Premier Ministre haïtien, Laurent Salvador Lamothe qui a pris part, le mercredi 26 septembre 2012, à une réunion des Etats fragiles (g7+) dans le cadre de la 67e assemblée générale des Nations Unies a affirmé que la première priorité de l’aide externe devrait être d’appuyer les efforts nationaux de sortie de la fragilité.

 

 


Le Chef du gouvernement haïtien est persuadé que ces efforts impliquent la cessation des conflits, la construction de l’État Nation et la réduction de la pauvreté. « L’alignement de la Communauté internationale est crucial afin d’éviter un décalage entre les priorités nationales du pays et les politiques d’aide au développement des pays partenaires. Il est dispensable qu’un dialogue s’établisse entre le Gouvernement et les bailleurs afin que les efforts de tous s’articulent autour d’objectifs communs à long terme », a-t-il proposé.

 


« Dans le cadre de mes différentes missions en Amérique latine, dans la Caraïbe, en Asie et en Afrique, j’ai l’opportunité de visiter ces pays dits fragiles ; Pourtant, ce n’est pas cette fragilité qui n’est que passagère qui a retenu mon attention, mais plutôt leur dynamisme. Ce potentiel que la pauvreté extrême ne leur laisse pas montrer au reste du monde », a confié le Premier ministre aux membres du g7+.

 


De plus, le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe a attiré l’attention des pays du g7+ sur les résultats des deux enquêtes : celle de la Déclaration de Paris, et celle des Etats Fragiles, menées en Haïti en 2011 avec le soutien de l’OCDE. Ces deux enquêtes font le point sur les progrès et reculs enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux. Il a proposé l’expérience d’Haïti tant en terme de succès que d’échecs pour servir les Etats dit fragiles.  

 


Des 7 milliards de personnes qui vivent sur la surface terrestre, 1,5 milliard  vivent dans des situations de conflit et de fragilité. Le groupe g7 + est le mécanisme spécifique dédié à ces pays pour surveiller, signaler et attirer l'attention  du reste du monde entier sur les défis uniques auxquels sont confrontés les États fragiles.