Port-au-Prince, le 28 mai 2014 – (AHP) – Le ministre chargé des relations avec le parlement Phélito Doran a fait savoir mercredi (28 mai) qu'il désapprouvait les déclarations du président du Sénat Dieuseul Simon Déras qui a affirmé que pour lui l’accord d’El Rancho était enterré.



Le numéro un du grand corps avait accusé le chef de l’Etat d'avoir été le premier à violer les termes de l’accord qui prévoyaient entre autres la formation d’un gouvernement de consensus et la mise en place d’un CEP (Conseil Electoral Provisoire) crédible dans la perspective de l’organisation de prochaines élections.

Les positions radicales ne mèneront nulle part, a indiqué cet ancien président de la chambre des députés, faisant savoir que l’Exécutif reste ouvert au dialogue.

 

Il faut, a-t-il dit, créer un climat qui favorise de meilleurs rapports entre les différents pouvoirs notamment entre l’Exécutif et le parlement. C’est la mission qui m’a été confiée et je crois que cela reste possible dans la mesure où il y a une compréhension mutuelle, a fait savoir Phélito Doran.

Le sénateur pro-gouvernemental François Lucas St-Vil a laissé entendre ce mercredi que les discussions se poursuivent entre des sénateurs et des députés autour de la représentation du corps législatif au conseil électoral.

Il s’agit d’échanges pour permettre d'arriver à une issue à la crise pré-électorale, a-t-il dit, soulignant qu'il faut éviter de laisser le pays tomber dans une crise plus profonde.