L’ancien candidat à la présidence, Me Jean Henry Céant, qualifie de persécution politique contre les leaders et candidats aux prochaines élections, l'interdiction de départ annoncée à l'encontre de l’ancien président Jean Bertrand Aristide et une douzaine d’ex-dignitaires de son régime (2001-2004) pour une affaire de détournement de fonds et de blanchiment d'argent.


« Cette machination vise à traiter comme des criminelles des citoyens jouissant comme tout le monde de la présomption d’innocence, en les privant de certains de leurs droits fondamentaux et en restreignant leur liberté individuelle », a déclaré Me Céant.
Me Jean Henry Céant exhorte le chef du gouvernement à « prendre les dispositions nécessaires pour éviter toutes dérives qui puissent être assimilées à des actes d’agression dans le cadre de la compétition électorale et que l’appareil d’Etat ne puisse servir à de la persécution et à la répression politique contre les leaders et des candidats aux prochaines élections ».
Selon Me Jean Henry Céant, ’une « enquête administrative ne peut donner lieu à des poursuites pénales sans qu’au préalable la Cour supérieure des comptes ait rendu son arrêt de débet ».
Plus loin, il appelle le président Michel Martelly à travailler de manière à « créer un climat d’apaisement, de concorde et d’harmonie au sein de la société ».
L’homme politique Jean Henry Céant invite aussi la population haïtienne à ne pas céder à la provocation, parce que « aujourd’hui plus que jamais, le peuple haïtien a besoin de sérénité ». HPN