Port-au-Prince, le 4 septembre 2014 – (AHP) – Le ministre de la communication qualifie de rumeurs les allégations selon lesquelles l’état de santé du président du conseil électoral provisoire, Max Mathurin, serait chancelant.
Rudy Hériveau affirme toutefois que si ces remueurs venaient à être confirmées, il faudrait que des décisions, dont il s’est gardé de dire la nature, soient prises, soulignant le rôle capital du CEP dans le renforcement des institutions et de la démocratie.
Rudy Hériveau a une nouvelle fois, accusé les sénateurs de l’opposition regroupés au sein du G6 de fuir leurs responsabilités et de pratiquer une politique de l’usure pour enfoncer le pays dans la crise.
Réaffirmant la volonté de l’Exécutif de créer des conditions favorables à l’organisation des prochaines élections dans le pays, l’ancien sénateur Hériveau a souligné que le dialogue ne devrait pas être utilisé pour faire de la surenchère.
L’article 289 de la constitution n’est pas adapté à la réalité actuelle, esime le ministre Hériveau qui affirme que l’article 12 issu d'n accord entre enre quelqus secteurs de la société, est plus apte à être utilisé en dernier recours si les amendements à la loi électorale ne sont pas confirmées au Sénat de la république.
Entretemps, le groupe des 6 sénateurs de l’opposition s’est dit une nouvelles fois ce jeudi disposé à rencontrer le président Michel Martelly à n’importe quel endroit, hormis le palais national et la primature.
L’un d’entre eux, Jean-Baptiste Bien-Aimé, a aussi indiqué que l’agenda de cette rencontre doit être au préalable préparé par les deux protagonistes.
Le parlementaire qui dit reconnaitre la nécessité que les responsables de l’Etat travaillent d’un commun accord pour éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans la crise en janvier 2015, affirme cependant que ces discussions doivent avoir lieu dans un cadre serein.
Mais le vice-président du Sénat, Andrys Riché désapprouve le fait que ses collègues du G6 refusent de rencontrer le président Michel Martelly au palais national.
Il s’agit de la Maison du peuple, croit savoir le parlementaire de l'OPL, faisant savoir qu’il n’y aucun terrain qui soit réellement neutre.
L’idée c’est de se retrouver quelque part pour dialoguer dans la souplesse afin de résoudre la crise, a dit Riché qui ajoute que le combat aujourd’hui, doit prioriser la satisfaction des besoins fondamentaux du peuple haïtien.