Roberto Rodríguez Marchena, porte-parole de la Présidence, a affirmé mardi (17 juin) que le Gouvernement dominicain n'avait pas la "moindre intention" de construire un mur à la frontière avec Haïti.
Ce sont des personnes "désarçonnées, désespérées et déconcertées" qui sont à l'origine de cette proposition, a indiqué Rodríguez Marchena, ajoutant que le Plan National de Régularisation des Étrangers en situation migratoire irrégulière, fonctionne très bien.
"Nous pouvons parfaitement comprendre que certaines personnes voient la solution idéale dans la construction d'un mur, ce sont des choses qui arrivent dans une société démocratique et nous devons nous habituer à cela et aux personnes qui font ce genre de propositions".
"Si le gouvernement avait décidé de construire un mur [le long de la frontière], il l'aurait annoncé; la construction d'un mur n'est pas dans nos plans, le Plan de Régularisation se déroule tel que prévu", a déclaré Roberto Rodríguez Marchena, porte-parole de la Présidence.
Le porte-parole de la Présidence dominicaine réagissait à la proposition du député Vinicio Castillo Semán, l'un des principaux dirigeants du parti dominicain d'extrême-droite et ultranationaliste, "Fuerza Nacional Progresista", de construire un mur le long des 400 km de la frontière haïtiano-dominicaine pour renforcer le contrôle migratoire.
Le gouvernement devrait soumettre ce projet à la sanction de la population en organisant un référendum, a encore insisté Vinicio Castillo Semán.