Ceci serait dû à la coupe anarchique des arbres aux abords de la rivière Onde-Verte, affectant sérieusement la capacité de la rivière à alimenter la ville de Belladère, mais aussi à irriguer les surfaces agricoles de la zone, particulièrement la zone de Croix Fer et Belladère.
C’est le déboisement inconsidéré qui est la cause de cette perte en volume de la rivière. Est-ce que l’Etat pourra agir en la matière, avant qu’il ne soit trop tard ? La rivière Onde Verte était connue pour son débit important. L’Onde Verte alimente aussi la centrale hydro-électrique de Belladère. Les habitants craignent que l’accès de la population de cette commune (80.000 habitants) en eau ne devienne de plus en plus difficile à cause de la diminution du débit de la rivière. L’Onde verte favorise une augmentation de la production de denrées agricoles comme le haricot, les légumes, le mais et le manioc.
« Si les autorités concernées ne prennent pas des mesures contraignantes envers les personnes qui pratiquent le déboisement, on risque de tomber dans la famine », augure Ledene Cameau, un habitant de Croix-fer. Les arbres coupés sont généralement destinés à la fabrication du charbon de bois et de planches. Il signale que ce déboisement est aussi pratiqué par les paysans en vue d’élargir leur espace cultivable. Ces agriculteurs mettent en avant leurs faibles moyens de survie pour justifier ces pratiques qui leur permettent, selon eux, de subvenir à leurs besoins économiques, rapporte Ledene Cameau.