Le mercredi 1er Octobre, les Nations Unies ont appris qu’une poursuite avait été entamée contre elles par les victimes de l’épidémie dévastatrice de cholera qui a surgi en Haïti en 2010, quelques mois après le terrible tremblement de terre du 12 Janvier.
Cette épidémie de cholera introduite dans le pays par des membres des Nations Unies, a été jusqu’ici responsable de la mort de 8.300 personnes, tandis qu’un nombre de 670.000 en sont tombées malades. L’épidémie a été introduite en Haïti par les matières fécales d’un contingent de soldats népalais fraichement arrivés dans le pays et dont les selles étaient contaminées du virus du cholera. Les Nations Unies ont riposté en brandissant leur immunité. Le procès a été présenté devant la cour fédérale de Manhattan par Me Brian Concannon Jr, avocat de l’organisation Human Rights Institute for Justice and Democracy en Haïti, qui souligne aussi que l’épidémie n’est pas restée seulement en Haïti mais s’est étendue ailleurs: République dominicaine, Cuba et les Etats-Unis. L’avocat rappelle que le cholera était pratiquement inexistant en Haïti depuis au moins un siècle. Le cholera continue de contaminer dans le pays au moins 1.000 personnes chaque année.