P-au-P, 27 février. 2018 [AlterPresse] --- Le Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp) attire, une nouvelle fois, l’attention du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Clamé Ocname Daméus, sur certaines de ses pratiques estimées contraires aux prescrits de la Déclaration universelle des droits humains et citoyens
Ces actes sont également contraires à la Convention interaméricaine des droits humains, souligne le Mjsp via la direction des affaires juridiques, dans une correspondance en date du 26 février 2018.
Il appelle le commissaire à respecter les recommandations de la note circulaire Mj/Scge/43 condamnant les ‘mauvaises habitudes’ de certains commissaires du gouvernement, qui consistent à garder l’exclusivité des décisions tendant à la relaxe de tout prévenu et/ou accusé.
À la suite d’une décision de justice ordonnant la relaxe d’un prévenu et/ou d’un accusé, l’ordre de libération doit être rédigé par le représentant du ministère public qui a participé à l’audience, rappellerait la note du ministère.
Le 25 janvier 2018, le Mjsp avait condamné le comportement d’Ocname Clamé Daméus, en ce qui a trait à la manière de traiter des dossiers relatifs à la détention préventive prolongée.
Le Ministère de la justice faisait référence aux instructions qui avaient été passées aux chefs des différents parquets de la République, dont le commissaire Daméus, fin 2016.