Port-au-Prince s’est réveillé ce samedi 17 octobre, jour de congé chômé, sur le qui-vive. Dans la plupart des zones de la capitale, la circulation est très fluide et les activités informelles paralysées.
La reprise des mouvements de protestation contre le pouvoir en place annoncée depuis plusieurs jours par l’opposition est à la base de cette situation.
Selon le locataire du Palais national, la bataille devait se faire maintenant pour le bien-etre collectif, pour l’énergie, la construction de routes, l’eau.
« Se pou sa nou mande lapè, nou mande linyon, ke ou nan opozisyon, ke ou nan pati pouvwa. La nouvelle génération attend quelques choses de nous. Elle attend de nous le changement qu’on peut opérer à travers des réformes avec ceux qui veulent et ceux qui peuvent… », a déclaré de façon laconique Jovenel Moïse avant de laisser le MUPANAH.
Interrogés par les journalistes pour savoir s’il comptait se rendre à Pont-Rouge ce 17 octobre, le président de la République a préféré ignorer la question.
Sur son compte Twitter quelques minutes après, Jovenel Moïse a écrit : « Lors d’une cérémonie d’offrande et de recueillement, ce 17 octobre 2020, j’ai fait le dépôt d’une gerbe de fleurs au MUPANAH pour honorer la mémoire de Jean-Jacques Dessalines, le Père fondateur de notre Patrie. Un acte qui renouvelle notre foi en l’héritage qu’il nous a légué. »
Dans un premier tweet peu avant le chef de l’Etat a indiqué qu’ « Haïti a besoin de tolérance,de paix et de stabilité.