La deuxième manche des négociations entre les autorités haïtiennes et dominicaines a lieu ce lundi 3 février. Ces assises qui visent à résoudre de manière pacifique les problèmes opposant les deux Républiques, deviennent un vrai jeu d’échecs, notamment après des déclarations prêtées au président dominicain Danilo Medina au sommet de la CELAC.

Le mandataire dominicain aurait déclaré que ‘pour dénationaliser une personne, il faut au préalable que cette personne détienne la nationalité’ pour laquelle elle a été déchue.
Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Refugiés (GARR) a exprimé son inquiétude sur la façon dont se déroulent les négociations entre les autorités haïtiennes et dominicaines suite à la publication de l’arrêt 168-3 du Tribunal constitutionnel dominicain, enlevant leur nationalité à plusieurs centaines de milliers de Dominicains d’origine haïtienne. « L’Etat haïtien n’a pas à négocier sur cette sentence considérée comme un génocide civil, mais doit plutôt réclamer avec fermeté son annulation », estiment les responsables du GARR.
D’autre part, le GARR a invité le gouvernement haïtien à faire preuve de vigilance au sujet du plan de régularisation proposé par les autorités dominicaines lors de la première rencontre, le 7 janvier dernier.