Port-au-Prince, samedi 7 juillet 2018 ((rezonodwes.com))– Pour le célebre écrivain et journaliste haitien, Gary Victor, certains medias veulent faire croire que c’est une flambée de violence due a la forte augmentation des prix de l’essence. C’est plus que cela, opine-t-il.
« C’est la colère de la population face a l’arrogance, au mépris de dirigeants qui ne pensent qu’à jouir de privilèges auxquels d’ailleurs ils n’ont pas droit alors que la population croupit dans la misère. C’est l’arrogance, le mépris. On se croit tout permis », a-t-il publié sur sa page Facebook.
« Dans un texte publié plus tôt, toujours sur le réseau social Facebook, Gary Victor avait fustigé les dirigeants et les a accusé d’afficher du mépris envers la population, alors qu’ils jouissent de nombreux privilèges.
« Ces dits dirigeants sont d’une nullité catastrophique. Le problème est moins l’augmentation énorme des prix de l’essence que le mépris qu’on voue a cette population. On lui demande de s’enfoncer encore plus dans ses misères, ses privations pendant que le gouvernement comme tous les autres dépensent des milliards de gourdes en privilèges pour des parasites.
Combien coûte l’essence offerte à des fonctionnaires alors qu’ils gagnent un salaire déjà appréciable ?
Les perdiem ?
Les véhicules offerts ?
Les subventions ?
Les armes achetées et distribuées à on ne sait qui ?
Les détournements, bref la corruption qui enrichit tant de gens ?
Bref, ce sont des méchants, des gangsters qui prennent la population pour un ramassis de débiles taillables et corvéables à merci.. Si le pays a des problèmes économiques, qu’au sommet de l’Etat on donne l’exemple. Le Premier Ministre aurait pu annoncer que les quotas d’essence sont désormais réservés aux services plus qu’essentiels: police, pompiers quand il y en a, hôpitaux.
Le PM, les hauts fonctionnaires et les parlementaires etc. sont suffisamment bien payés pour s’acheter eux mêmes leur essence, un petit sacrifice pour le bien de la patrie.
Les avantages offerts en douane ?
‘Sispanm ranse ak moun nan peyi a mezanmi !’
Gary Victor