Des membres de la société civile et du secteur des droits humains estiment que la démarche du Conseil électoral de créer le nouveau poste d'observateur communautaire répond à la nécessité d'avoir un meilleur contrôle du scrutin.
Ce que le parti de Jovenel Moise, PHTK, dénonce dans une lettre adressée au président de l'organe électoral Léopold Berlanger, accusant le CEP de laisser une porte ouverte à toutes sortes de dérives.
Nulle part dans le décret électoral en vigueur n'est prévue la mise en place d'observateurs communautaires, proteste le PHTK qui dénonce le nombre élevé de ces agents le jour du vote.
En effet à peu prés 14 mille observateurs communautaires seront répartis dans les bureaux de vote, avec une marge de manœuvres élargie.
Cependant le directeur exécutif de l'ISC, Rosny Desroches pense que c'est une bonne chose que le CEP ait une vue plus large sur le déroulement du scrutin tout en reconnaissant que cette nouvelle formule est un pur produit du CEP de Léopold Berlanger.
Pour sa part, Pierre Esperance dit espérer que c'est dans le souci d'exercer une surveillance renforcée que le Conseil applique cette nouvelle formule.
A en croire le responsable du RNDDH, il y a trois mois, des discussions avaient eu lieu entre le CEP et les partis politiques sur la création de ce poste.
Notons que le porte-parole du Conseil Électoral Provisoire, Richardson Dumesle a affirmé que la création des observateurs communautaires ne viole en rien le décret électoral qui prévoit l'observation. Selon lui, la présence de ces agents ne fera que renforcer la transparence du scrutin.