Le conseil électoral provisoire a lancé mardi une mise en garde contre ceux-là qui tentent de corrompre les conseillers électoraux en vue d'influencer les résultats des votes concernant les municipalités, dont les auditions au Bureau du contentieux électoral national sont en train de se dérouler. Cependant au lieu d'engager des poursuites contre les prétendus corrupteurs, le CEP a jugé bon de leur rappeler qu'en vertu des lois de la République ils peuvent être poursuivis.


Le Conseil électoral provisoire (CEP) met en garde les candidats recourant en particulier et les partis politiques en général contre le comportement de certains de leurs représentants qui, par des actes s'apparentant à de l'intimidation, des tentatives de trafic d'influence et de corruption tentent d'entacher la crédibilité des membres du personnel du BCEN et des Juges électoraux.
Nous informons l'opinion publique que ces agissements, décriés aussi bien par le code de déontologie électorale d'avril 2016 que par la loi du 12 septembre 2014 sur la répression et la prévention de la corruption, ont été documentés et constatés par un Juge de Paix, à la requête des membres du CEP, le samedi 7 mai 2016.
Cette note de presse tient lieu d'avertissement formel du Conseil électoral provisoire à toute personne physique ou morale qui voudrait troubler la sérénité du climat de travail des Juges électoraux, dans l'acquittement de leurs tâches. Il leur rappelle qu'elles sont passibles de poursuite pour tentative de corruption, conformément aux lois en vigueur.
Les audiences du BCEN ont débuté le vendredi 6 mai avec les recours des cartels municipaux du département de l'Ouest.