P-au-P, 13 mai 2015 [AlterPresse] --- Alors que le Bureau du contentieux électoral national (Bcen) a rendu son verdict sur les différents cas de contestations de candidatures aux législatives le 12 mai, le conseiller électoral Jaccéus Joseph dément les informations selon lesquelles les juges et avocats du BCEN auraient réclamé des salaires mirobolants.
Chaque juge et chaque avocat siégeant au Bcen reçoit respectivement 300 mille et 500 mille gourdes (US $ 1.00 = 48.00 gourdes), affirme Jaccéus Joseph.


Ils ont pour mission de traiter toutes les contestations de candidatures et de résultats durant le processus électoral, soit de mai 2015 à janvier 2016 (le 17 janvier 2016 étant la date fixée pour la publication des résultats définitifs de la présidentielle).
Ces juges et avocats sont totalement engagés envers le Conseil électoral provisoire (Cep) et ne peuvent accepter de s'occuper d'autres dossiers en lien avec les élections durant cette période, précise le représentant du secteur des droits humains au Cep.
En début de semaine, des informations relayées dans la presse affirmaient que les six avocats, siégeant au Bcen, auraient demandé, chacun, la somme de 1,5 million de gourdes, et les trois juges (en provenance de la cour d'appel, qui siègent également au Bcen) 1,2 million de gourdes avant de signer leurs délibérations.