l y aura deux tours pour la présidentielle et aucune modification dans le calendrier. C'est ce qu'a réaffirmé, le directeur de communication du Conseil électoral Provisoire (CEP), Richardson Dumesle, lors de la conférence hebdomadaire de l'institution le mardi 12 juillet dernier. Cette déclaration vient couper court aux exigences des parlementaires et partisans du PHTK exigeant un seul tour pour la présidentielle.


« Les dates n'ont pas été choisies au hasard, il y a des critères techniques, on ne peut pas les modifier... », a expliqué Richardson Dumesle assurant que « Le CEP est esclave de la loi et du décret électoral du 2 mars 2015 qu'il applique »
Seules les élections des collectivités territoriales ont un seul tour, déclare M. Dumesle
A déjà 90 jours de la tenue du premier tour de la présidentielle, le CEP avance à grand pas dans l'application du décret électoral. Depuis mardi, le registre électoral est fermé et les candidats ont confirmé la maquette des bulletins de vote.
Par ailleurs, interrogé sur le problème de financement des élections, le directeur de communication a répondu « Le pouvoir central a pour obligation de mettre les fonds nécessaires à la disposition de l'institution électorale pour l'organisation des élections ». Le rôle du CEP est de planifier et d'organiser les élections en vertu de la constitution et du décret électoral, indique M.Dusmele.
Deux nouveaux dirigeants se trouvent à la tête du Centre de tabulation des votes, il s'agit de Robenson Chérilus et Grégory Hilaire, respectivement directeur et directeur adjoint du CTV, a annoncé le directeur de communication soulignant que le processus de recrutement s'est fait à partir d'un processus d'appel à candidature.