18 FÉVRIER 2020
HPN - Dans ce rapport élaboré sur le budget du Conseil Électoral Provisoire (CEP) disant ne détenir d’aucune référence légale tout en continuant à jouir des privilèges juteux, l’organisation dénommée Sant Karl Lévêque s’est proposée de zoomer sur le CEP dont les membres sont en poste depuis les dernières élections.


« Les conseillers électoraux avaient un mandat pour organiser strictement les élections de 2015 et 2017. Après la réalisation des élections, le mandat desdits conseillers devrait arriver à terme » rappelle la SKL.
Selon l’organisation des droits humains, il existe au sein de la République une « institution » sans mission et sans provision légale jouissant dans une opacité extrême de privilèges juteux financés par les biens et les fonds publics. « À quel titre conservent-il les privilèges suivants et pourquoi la République ne dénonce pas un tel scandale ? » se demande la SKL.
Par rapport aux litiges entre les parlementaires déchus et l'exécutif haïtien, la SKL a opiné. « S’il est vrai que le CEP n’a aucune provision légale pour se prononcer à quelque titre que ce soit sur la situation ou le conflit actuel entre l’exécutif et le parlement, il n’en demeure pas moins vrai qu’il ne dispose d’aucun mandat ou mission qui habiliterait ses conseillers à continuer dans la jouissance des privilèges sur le dos du peuple », lit-t-on dans le rapport.
La SKL dit demander instamment au représentant du secteur des droits humains de prendre ses distances par rapport à cette institution qui fonctionne en usurpation totale de fonction au sein de la République.
Godson LUBRUN