Les avocats André Michel et Newton St Juste devaient se rendre aux Etats-Unis afin de rencontrer plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International et Human Rights Watch. Ils prendront la parole le mercredi 31 octobre à Washington devant la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme.
Ils doivent rencontrer également des représentants de la diaspora haïtienne, des autorités du Congrès et du Département d’Etat sur le dossier de corruption porté contre la famille présidentielle.
Ces hommes de loi ont déjà acheminé une pétition à l’OEA à titre de prévention par rapport aux menaces d’arrestation et de mort dont ils seraient l’objet de la part du pouvoir en place. Ce, en raison de leur position ‘citoyenne’, a poursuivi la note.
Ils engageront au cours de leur périple chez l’oncle Sam, de concert avec des avocats américains, des démarches aux fins d’initier des poursuites pour blanchiment des avoirs
à l’encontre de la famille présidentielle et consorts.
Seront également abordés au cours des pourparlers avec les autorités américaines, la question de la souveraineté de l’Etat d’Haïti, un départ structuré de la MINUSTAH et une présumée recrudescence du trafic de la drogue depuis l’accession du Président Martelly au pouvoir.