"Cette génération a livré le pays à la tutelle, soit activement pour certains soit passivement pour d’autres", a relevé Simon Dieuseul Desras, le président de l’Assemblée nationale, qui croit que pour réparer les erreurs passées toutes les forces vives de la nation doivent s’unir afin d’adresser ensemble les problèmes du pays.


En 2012-2013, la vie parlementaire a été rendue difficile à cause de la quête d’une majorité à tout prix par l’Exécutif, a soutenu le président de l’Assemblée nationale. Le fonctionnement du Parlement a aussi été perturbé par la structure chargée des relations avec le Parlement, faisant ainsi référence au ministre Ralph Théano.
M. Desras plaide aussi pour le respect des institutions et des prescrits démocratiques, arguant que le spectre de la dissolution du corps législatif n’est plus qu’un souvenir, car la nation s’y est opposée. Il en a profité pour appeler les autorités au dialogue pour mieux gérer les affaires de l’État. “Nous sommes allés trop loin dans la provocation” a-t-il lancé.
En ce qui a trait aux élections qui doivent permettre de renouveler le personnel politique, le sénateur Desras croit qu’elles devront avoir lieu cette année. Toutefois M. Desras rappelle que la loi électorale doit être fidèlement exécutée tout en appelant au respect des règles en matière électorale.
Avec cette dynamique, conclut-il, la protection des acquis démocratiques sera sauve. HPN