HPN - Si rien n'est fait pour réviser à la hausse le budget du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), les juges arrêteront de travailler à partir du mois d'octobre. C'est en tout cas ce qu'ont annoncé les associations de magistrats du pays placés pour condamner ou libérer tous ceux qui se trouvent en contravention avec la loi.


Les juges qui ont annoncé ce mouvement d'arrêt de travail quelque deux semaines seulement après la levée du mouvement de grève des greffiers du système, pressent les pouvoirs Exécutif et Législatif à comprendre la nécessité d'octroyer une meilleure allocation budgétaire au pouvoir judiciaire.
Selon les juges, les fonds alloués au CSPJ dans le budget de la République qui est de l'ordre de 1.12 milliard de gourdes ne permettent pas de répondre aux besoins du pouvoir judiciaire où ils sont plus d'un millier dans le système. Alors que, avancent-ils, le Législatif et l'Exécutif encaissent à leur fonctionnement la plus forte partie du budget 2017- 2018.
Dénonçant l'attitude de ces deux autres pouvoirs du pays, les magistrats menacent alors de paralyser une nouvelle fois le fonctionnement du système judiciaire où des centaines de détenus en situation de détention préventive prolongée croupissent encore derrière les barreaux attendant leurs sorts.
AL/HPN