La cour d’appel a ordonné, le mercredi 11 mars, à la partie défenderesse de faire le dépôt des pièces dans un délai ne dépassant pas 30 jours, en vue de rendre la décision de justice, dans le cadre du dossier de l’assassinat du policier Walky Calixte.
Deux ex-parlementaires, Rodriguez Sejour et N’zoumaya Belange Jean Baptiste, ont été les principaux accusé du meurtre du policier.
L’ordonnance a été prononcée par le président de la cour d’appel, Gabriel Castor, siégeant lors d’une séance d’environ 3 heures à la cour d’appel, aux cotés du juge Yvikel Dabresil, un autre membre de la cour d’appel.
La partie civile a été représentée par Me André Michel. Pour la partie défenderesse était présents les avocats Jean Joseph Exumé, Carlos Hercule, Me Reynold Georges et Me Erlin Ernst.
Me André Michel a appelé au rejet, en partie, du réquisitoire du ministère public et au maintien de l’ordonnance du juge d’instruction Jean Wilner Morin. L’ordonnance du juge inculpant les deux ex-parlementaires dans l’assassinat du policer Walky Calixte.
Me Reynold Georges a déclaré, pour sa part, que ces clients ne sont impliqués « ni de prés ni de loin dans l’assassinat du policier. Il s’agit d’un règlement de comptes dont les raisons ne sont explicables que par le juge d’instruction lui-même ».
La mère de la victime, Marlène Baptiste, présente à la séance, déclare que même si l’ordonnance rendue n’est pas en leur faveur, Dieu se chargera de rendre justice à son fils. HPN