La Commission nationale épiscopale justice et paix, (en créole JILAP), a dressé, jeudi (19 mars) un tableau sombre et inquiétant de la situation sécuritaire dans le pays à la veille des élections annoncées pour avant la fin de l'année.


Pour les deux premier mois de l'année en cours, ce sont en tout 164 cas de violence dont 138 meurtres par balles, qui ont été répertoriés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Déjà pour le dernier trimestre de 2014, pas moins de 284 cas de personnes victimes de violences dont 252 tuées par balles avaient été enregistrés alors que sur l'ensemble de l'année, 1136 personnes ont été victimes de violences dont 942 tuées par balles, a indiqué Rovelson Apollon, responsable d'observation de la Jilap.
De son côté, la directrice nationale de l'organisation, Jocelyne Colas, a déploré les actes de violence perpétrés dans des quartiers populaires dont Cité Soleil, Simon Pelé et Carrefour. Dans la plupart des cas, ces actes sont alimentés par des responsables politiques qui veulent accéder ou se maintenir au pouvoir.