Tentative d'Enlèenebt à Jacmel Des centaines de personnes ont manifesté samedi matin à Jacmel pour protester contre l’enlèvement au cours de la nuit d’un médecin de la ville, a constaté un collaborateur de Haiti Press Network. Dr Jean Marie Brisseau, un gynécologue très connu, a été enlevé par des inconnus aux envions de 1 heure du matin avant d’être relaché grâce à l’intervention rapide de la police.Après avoir été libéré par la police, le médecin qui a reçu des menaces de la part de ses ravisseurs a été soigné dans un hôpital de la ville. Les auteurs de l’enlèvement auraient demandé au médecin de quitter la ville. Une personne qui pourrait être en relation avec le kidnapping a été interpellée par la police.
Le décès de Léon Manus ravive les souvenirs d'une période politique mouvementée en Haïti dans les années 2000. Me Léon Manus est décédé dans le New Hampshire, aux Etats-Unis, ce vendredi 26 octobre 2012, selon des informations rapportées par des médias en ligne. Ex-président du Conseil électoral provisoire (CEP), Me Manus avait choisi de s’exiler plutôt que de valider les résultats des élections législatives et municipales du 21 mai 2000 qu’il avait qualifié de "frauduleux". Dans une correspondance adressée au secrétaire d’Etat américain, Collin Powell, en décembre 2000, Me Léon Manus, âgé à l’époque de 76 ans, avait révélé que la nuit de ces joutes, des gens dont beaucoup d’officiers de police avaient volé des urnes qu’ils avaient remplacé par d’autres bourrées de bulletins en faveur des candidats de Fanmi lavalas, de Jean Bertrand Aristide. « J’ai été convoqué au palais national où le président René Préval et l’ex-président Jean Bertrand Aristide m’ont menacé de mort si je ne publiais pas les résultats manipulés », avait révélé Léon Manus. « Après mon départ, les présidents Préval et Aristide ont publié les résultats truqués qui ne représentaient pas la volonté du peuple haïtien », avait déploré l’avocat, originaire des Gonaïves. Par arrêté présidentiel publié le 16 mars 1999, maitre Manus avait été nommé à la tête du CEP. A ses côtés, travaillaient d’autres conseillers électoraux dont Débussy Damier vice-président, Mme Micheline Figaro trésorière, Mme. Marie Irma Rateau Secrétaire Général, Mme. Yva Youance, conseiller, M. Carlo Dupiton, conseiller, M. Ernst Mirville, conseiller, M. Emmanuel Charles Conseiller, M. Macajoux Médard, conseiller. La veille du départ de Léon Manus, le 16 juin 2000, les conseillers électoraux, les deux représentants de l’Espace de Concertation, Debussy Damien et Emmanuel Charles avaient démissionné de leurs postes. Après le remplacement de ces conseillers électoraux, les résultats ont été publiés malgré les critiques de l’OEA et les menaces de sanctions à peine voilées. Après ce passage en force, la confrontation entre l’opposition et le pouvoir de Jean Bertrand Aristide s’étaient accentuée. Elle a débouché, selon certains, sur les évènements de 2004 : le départ en catastrophe pour l’exil de l’ex-président Aristide, revenu au pays en mars 2011. La date des funérailles de Me Léon Manus n’est pas encore communiquée. ( Le Nouvelliste)
Un nouveau bilan des victimes de l’ouragan Sandy vient d’être publié par la direction de la protection civile faisant état de 44 morts, 19 blessés et 12 disparus. Selon les nouveaux chiffres, 4 personnes sont mortes à Petit-Goave tandis que le bilan est passé à 7 morts dans la ville de Grand-Goave, 2 corps ont été retrouvés à Carrefour dont celui d’1 enfant
Les avocats André Michel et Newton St Juste doivent se rendre ce week-end aux Etats-Unis d’Amérique afin de rencontrer plusieurs organisations de défense des droits humains dont Amnesty International et Human Rights Watch entre autres. Ils prendront la parole le mercredi 31 octobre 2012 à Washington devant la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme sur la situation d’Haïti, apprend-on via une correspondance expédiée au Journal. Ils se réuniront également avec des représentants de la diaspora haïtienne, des autorités du Congrès et du Département d’Etat sur le dossier de corruption porté contre la famille présidentielle. Ces hommes de loi ont déjà acheminé une pétition à l’OEA à titre de prévention par rapport aux menaces d’arrestation et de mort dont ils sont l’objet de la part du pouvoir en place. Ce, en raison de leur position citoyenne, a poursuivi la note. Ils engageront au cours de leur périple chez l’oncle Sam, de concert avec des avocats américains, des démarches aux fins d’initier des poursuites pour blanchiment des avoirs à l’encontre de la famille présidentielle et consorts. Seront également abordés au cours des pourparlers avec les autorités américaines, la question de la souveraineté de l’Etat d’Haïti, le départ structuré de la MINUSTAH et la recrudescence effroyable du trafic de drogue depuis l’accession du Président Martelly à la plus haute magistrature de l’Etat.
Le bilan du passage de l’ouragan Sandy sur plusieurs régions d'Haïti avait atteint dimanche le chiffre de 51 morts, 15 disparus et 18 blessés, selon les dernières statistiques publiées par les responsables de la Direction de la Protection civile. 20 personnes sont mortes dans le département de l’ouest, 18 dans le sud, 4 dans la grand-anse, 4 dans les nippes, 2 dans le sud-est et 2 dans le nord-ouest. Les dégâts dans l’agriculture et sur les routes sont énormes avec de nombreuses routes coupées et des ponts effondrés, emportés. Aucun chiffre n’a été publié pour le moment sur les pertes enregistrées dans ces secteurs. Selon la protection civile, les zones les plus atteintes sont l’ ouest, le sud, et la grand-anse, régions que le Premier ministre Laurent Lamothe a survolé en hélicoptère samedi en compagnie de certains parlementaires et d’experts nationaux. Le gouvernement a débloqué 350 millions de gourdes pour des interventions dans les zones sinistrés de l’ouragan, tandis que le président de la république Michel Martelly a distribué samedi et dimanche des kits alimentaires dans certains quartiers pauvres de la capitale.