L’ancien président américain Bill Clinton a annoncé lundi le financement d’une enquête aux Etats-Unis en appui au Centre de Facilitation des Investissements (CFI) dans le but d’identifier les Haïtiens de la diaspora qui veulent investir en Haïti, a appris Haïti Press Network. Cette enquête sera effectuée par des étudiants de l’Université de New-York pour une durée de 3 mois, a informé M. Clinton en visite en Haïti. Les enquêteurs, des étudiants américains mais aussi haïtiens, auront à se rendre auprès de la communauté haïtienne de la diaspora aux Etats-Unis, afin d’identifier les différents entrepreneurs haïtiens intéressés à investir en Haïti. Bill Clinton, qui est également co-président de la commission présidentielle pour l’investissement en Haïti, a rencontré lundi le président Michel Martelly et le chef du gouvernement Laurent Lamothe. M. Clinton a aussi effectué une visite à l’école hôtelière d’Haïti en vue de constater les travaux de réhabilitation qui ont été faite au niveau de cette école, dont la fondation Bill Clinton avait financé en partie les travaux.
LE QUATAR ET HAITI ? C’était lundi 17 septembre, la rencontre entre la le responsable du Fonds Qatar –Haïti pour le reconstruction et le chef du gouvernement haïtien. L’Ex-président Bill Clinton avait fait le voyage pour assister à la signature de différents accords de subvention. Ils totalisent 10 millions de dollars qui seront alloués à la construction de logements sociaux. « Il y a une crise de logement, a souligné le premier miistre Laurent Lamothe. Il y a un déficit de 400 000 logements sociaux dans le pays. Nous devons donc investir dans la construction de logements sociaux, dignes et décents “ Rappelons ici que l’ambassadeur de l’Inde en Haïti avait consenti un don aussi pour la construction de logements sociaux. On a parlé alors du Village Ghandy où seraient loges les gens encore sous les tentes. Est-ce que ce projet a déjà commence On l’espère. Mais on n’en a plus entendu parler . La rencontre du lundi 17 septembre a eu lieu à l’Université Notre Dame. Un rappel : Déjà le 31 mars 2010 le Qatar avait promis 20 millions de dollars dans le cadre de la reconstruction du pays. On peut donc dire que c’est pour honorer une partie de cette promesse que le responsable du Fonds Qatar-Haïti était présent dans le pays. Assistaient aussi à la signature le lundi 17 septembre Michaëlle Jean et le sénateur William Jeanty ( tous deux membres du conseil du Fonds Qatar pour la reconstruction d’Haïti.
Le salaire minimum dans les factories devrait passer à 300 gourdes à partir du lundi premier octobre sur la base d'une loi votée en 2009, a rappelé lundi le sénateur Steven Benoît. (1US$= 41 gourdes) Le parlementaire considéré comme le père de la loi sur le salaire minimum qu’ il avait présenté et ardemment défendu, alors qu’il était député de Pétion-ville, a souligné que désormais, tous les employés des factories qui ont au moins 3 mois d'expérience doivent toucher un salaire de 300 gourdes pour une journée de 8 heure de travail. Il informe avoir écrit au ministre du commerce pour lui rappeler cette disposition de la loi et son devoir de la faire respecter.M. Benoit affirme également avoir rappelé au ministre du commerce que, suivant l'article 4 de la loi sur le salaire minimum, le gouvernement aurait dû mettre sur pied le conseil national des salaires, une structure qui n'a jusqu'ici pas vu le jour.
Le Bureau de Communication de la Primature informe le public en général et la Presse en particulier que le Premier Ministre, S.E.M. Laurent Salvador Lamothe, accompagnera, ce mercredi 19 Septembre, le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, dans le cadre d'une visite de supervision de plusieurs chantiers initiés par le Gouvernement de la République. Les deux principaux responsables de l'Exécutif se rendront principalement à Morne-à-Cabri, au Champ-de-Mars, au Canapé Vert, à Frères, au Bicentenaire pour visiter des projets de réhabilitation de routes, et de construction de trois bâtiments devant loger les Ministères du Commerce, de l'Intérieur et des Affaires Étrangères. A Morne-à-Cabri, les travaux de construction d'un parc industriel de dix bâtiments et de 3 000 maisons dont 1 000 seront distribués d'ici le mois de Novembre 2012, ont déjà débuté.
En vertu du « Foreign Relations Authorization Act » (FAA), le Président américain est tenu chaque année d'informer le Congrès, des pays désignés comme étant d’importants producteurs de drogues illicites ou de transit qui « affectent de manière significative, les États-Unis. » La présence d'un pays sur la liste ne reflète pas nécessairement ses efforts dans la lutte contre la narcotrafic ou son niveau de coopération en matière de contrôle des stupéfiants avec les États-Unis. La présence d’un pays sur la liste, peut refléter une combinaison de facteurs géographiques, commerciales et économiques qui peuvent permettre la production et/ou le transit de stupéfiant par ce pays. Quand un pays sur la liste ne remplit pas ses obligations découlant des accords et conventions de lutte anti-drogue, le Président américain détermine que le pays a « manifestement échoué » dans ses obligations. Une telle désignation peut conduire à des sanctions. Toutefois, le Président Obama, peut également faire une dérogation quand il considère qu’il y a un intérêt national vital, dans la poursuite de l'aide américaine. Même sans une telle dérogation, l'aide humanitaire et l'assistance dans la lutte contre les stupéfiants peut continuer. Liste des Pays sur la black-list : Cette année, le président a identifié 22 pays comme étant des producteurs ou des pays de transit importants : l'Afghanistan, les Bahamas, le Belize, la Bolivie, la Birmanie, la Colombie, le Costa Rica, République dominicaine, Équateur, El Salvador, Guatemala, Haïti, Honduras, Inde , la Jamaïque, le Laos, le Mexique, le Nicaragua, le Pakistan, le Panama, le Pérou et le Venezuela. Le Belize et le Salvador sont nouveaux sur la liste cette année.