Situation tendue; les policiers ne bougent pas La situation restait tendue lundi dans plusieurs quartiers de la capitale où des barricades étaient entreposées sur plusieurs artères entravant la circulation des véhicules. Le mouvement est parti de Carrefour, banlieue sud de la capitale. Des tirs ont été entendus dans certaines régions de la capitale tandis que les policiers continuaient d’observer un arrêt de travail (sorte de grève sur le tas) dans le but de réclamer justice pour un policier tué par balles la semaine précédente. A Martissant des voitures ont essuyé des jets de pierres. Les policiers étaient présents dans les rues, mais ils avaient averti qu’ils n’interviendraient pas dans le contrôle de la circulation ou dans le maintien de l’ordre.
Lundi le ministre de la Justice a déposé une requête à la Chambre des députés pour la levée de l’immunité d’un député soupçonné d’implication dans l’assassinat du policier Walky Calixte. Des policiers ainsi que les parents de la victime accusent le député de la 1ère circonscription de Port-au-Prince, Rodriguez Séjour, d’être l’auteur intellectuel du meurtre. Le député a eu une altercation avec le policier quelques heures avant son assassinat.
Le Bureau de Communication de la Présidence informe la population en général que le Président de la République, Michel Martelly, sera de retour en Haïti, ce lundi matin 30 avril, après deux semaines d’absence dans le pays en raison de son état de santé qui est désormais stable selon son équipe médicale.
Ce matin une délégation composé des sénateurs, Kély Bastien, Edwin Zenny et John Joël Joseph a effectuée une visite de courtoisie, au Président Martelly, en convalescence à Miami.
Ce mercredi, le Président de la République avait déclaré « Grâce aux médecins, le Président de la République est ferme et prêt aujourd’hui, après 10 jours, à retourner au bercail tèt kale » ajoutant « Que tout le monde se prépare ! Car le Président revient sous peu. »
y est. Le retour du président est fixé au Lundi 30 Avril, 7h45 du matin. Cependant le vendredi 26 Avril une délégation composée du Ministre des affaires étrangères qui est à la fois premier ministre désigné et de trois sénateurs devaient lui rendre visite à Miami où il se trouve en traitement. Le chef de l'Etat a souffert d'une embolie pulmonaire, selon les informations communiquées par la présidence. Mais son état de santé est désormais stable, selon son équipe médicale citée par le bureau de communication de la la présidence. Dans des interventions depuis Miami où il est en convalescence, le chef de l'Etat a fait savoir que cette maladie a failli lui couter la vie, mais qu'il est desomais en bonne forme et impatient de rentrer en Haïti. Mais la maladie du chef de l'état continue de faire l'objet de toutes sortes de réflexions. D'abprd on signale celle du sénateur Wetzner Policarpe, qui émet plutôt la thèse d'une embolie gazeuse, maladie généralement causée, a-t-il dit, par une intoxication au stupéfiant. Concernant l'impatience du chef de l'Etat, le sénateur Edwin Zenny (sud-est) a fait savoir jeudi que le président Matelly aurait "l'intention de se sauver" sans attendre l'autorisation de ses médecins. Le parlementaire proche du president a du coup déploré cette attitude, appelant M. Martelly à prendre sa santé au serieux, vu-a-t-il dit, l'important travail qu'il a à faire en Haïti Les médias sont invités au Salon Diplomatique de l’Aéroport International Toussaint Louverture pour un point de presse lundi.
4 jours après le vote de ratification du budget 2011-2012 par la Chambre basse (5 mois après la fin de l’année fiscale), la séance plénière du Sénat convoquée ce jeudi 26 avril qui devait procéder au vote du budget 2011-2012, a été reportée au 2 mai, faute de quorum !
Simon Dieuseul Desras, le Président du Sénat a déploré l’impossibilité d’obtenir la présence de 16 sénateurs, quorum obligatoire pour une plénière, alors que 28 Sénateurs étaient disponibles. Pour le Sénateur Desras, ses collègues, n’ont aucune excuse, leur rappelant l’urgence de ce vote pour éviter que l'État soit bloqué, les exhortant à accomplir leur devoir constitutionnel et leur rappelant que les règlements internes de la Chambre haute, prévoient des sanctions contre l’absentéisme.
Malgré les appels au respect de leur devoir et les menaces de sanctions, le Président du Sénat n’a pas réussi a convaincre un nombre suffisant de Sénateurs pour obtenir le quorum requis par la Constitution. Les sénateurs présents au Palais législatif, ont tout simplement bouder la séance, forçant ainsi le report de ce vote essentiel au bon fonctionnement de l’État, à la prochaine séance plénière le 2 mai 2012, soit 6 jours avant la fin du mandat d’un tiers des sénateurs de la Chambre haute.
Souhaitons qu’une telle situation, pour le moins irresponsable, ne se reproduise pas le 2 mai prochain, que nos sénateurs retrouveront le sens du devoir et cesseront d’utiliser le moindre vote comme moyen de pression sur l’Exécutif... car, après le 8 mai, le quorum d’un Sénat amputé de 10 de ses membres, risque de s’avérer encore plus difficile et annonce une période difficile...