Avec 150 passagers – haïtiens et autres nationalités venus de Miami, l’avion MD 83 a atterri pour la première fois sur la piste de l’Aéroport international Toussaint Louverture aux environs de midi, avec deux heures de retard d’arriver car l’avion devrait arriver à 10 heures A.M. Ce premier vol a soulevé la curiosité mais aussi la satiatafction des passagers. « Je suis fier de cette nouvelle compagnie aérienne qui porte le nom du pays, s’est réjoui le passager Jean Jacques Anatin à sa sortie de l’avion. Tout a été ok. Il n’y avait aucun problème pour le premier vol sinon qu’un petit retard comme cela arrive avec les autres compagnies. » « Haïti Aviation nous a offert un tarif préférentiel. Je souhaite que les responsables de la compagnie continuent sur la même lancée afin d’attirer beaucoup plus de clients », a déclaré une passagère, souriante. Avec le lancement officiel de ses activités, Haïti Aviation, qui relie désormais Haïti à plusieurs autres villes du monde, dit avoir pour mission de contribuer à la promotion touristique du pays.. « C’est avec plaisir que le gouvernement accueille cette nouvelle ligne aérienne.. Nous allons signer un accord à cette fin avec les responsables de la compagnie », a indiqué la ministre du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin, qui considère le nom Haïti Aviation comme l’un des moyens pour promouvoir le tourisme du pays. Selon les responsables de Haïti Aviation, la compagnie projette de desservir plusieurs villes du monde avec Haïti. Ils envisagent aussi des vols interurbains.
Inauguré le vendredi 19 Juillet, il s’est poursuivi jusqu’au dimanche 21 Juillet. Quatre pays avaient fait le déplacement: Les Etats-Unis, la Pologne, Cuba, et le Mexique auxquels iI faut ajouter Haïti et l’excellente Troupe des Ballets Bacoulou. Un spectacle d’envergue a été présenté au public rassemblé au wharf touristique de la ville. Malheureusement le décor laissait sérieusement à désirer. Ce n’était vraiment pas esthétique de voir cette banderolle sur les tuyeaux en PVC s’étaler au bas de toutes les photos et la scène avait été conçue de manière rudimentaire On a senti un va-vite dans la préparation de ce spectacle qui pourtant était de grande classe. Quant on a des troupes de grande renommée qui viennent chez nous, encore faut il donner aux photographes l’occasion de montrer convenablement au monde ce que ces troupes ont présenté Du côté des hoteliers, nous avons aussi appris que ce n’est que deux mois avant le lancement de ce Festival qu’on est venu leur demander quelles étaient leurs disponibilités. Un peu court. Et certains n’ont pu que répondre que toutes leurs chambres étaient prises et n’ont donc pas pu les mettre à la disposition du ministère de la culture et du tourisme Les danseurs cubains ont eu certains problèmes et quand ils ont demandé à la techno de réparer la mauvaise sonorisation, il n’a pas été possible de le faire et ils ont du mettre un terme à leur présentation. Ils ont été suivis de la troupe Bacoulou qui a offert un spectacle de première main au public avec des pièces comme Guede Zaraignin ou Kòk la chanté ou pour finir la danse avec Baron. La Chorégraphe de la troupe Bacoulou l’excellente danseuse Yvrose Green réglait les moindres details. Le public était bouche béee et comme cela se passe toujours sur le wharf touristique de Jacmel, public et danseurs se sont retrouvés dans un gand bal comme dernière pièce de cette performance. Le Festival des Arts et Traditions Populaires sera repris à Port-au-Prince, Mercredi au Parc Historique de la Canne à Sucre.
Parmi les photographes de presse, il était sans doute le meilleur. Sachant dégager la note sensible de chaque spectacle de rue, Thony avait une sensibilité que lui seul possédait. Et cela se sentait dans ses photos. Et pourtant il était malade, très malade Souffrant d’une tumeur maligne du cerveau, Il avait subi une première lobotomie, grâce au concours de son ami de toujours, le journaliste français-corse Dominique Levanti , décédé lui aussi il y a de cela quelques années. Et sans doute rien n’a jamais plus été pareil pou Thony depuis la mort de Dominique. Et pourtant nous ne l’avons jamais entendu se plaindre. Dominique et Thony travaillaient tous deux pour l’Agence France Presse, Dominique aussitôt posé le diagnostique concernant Thony avait pu arranger pour lui un voyage de santé en France où il avait été opéré. Mais Thony ne s’en était pas sorti indemne. Et depuis l’opération, il était devenu très difficile de le comprendre. Mais quand il réalisait que son interlocuteur ne comprenait pas, Thony demandait une feuille de papier, et sans complexe, il rédigeait ce qu’il voulait vous dire. La mort de Thony est un grand choc pour tous ceux qui l’ont côtoyé.. C’est qu’on s’était habitué à son état. Il était de toutes les manifestations, de tous les spectacles de rue et aussitôt après, en vrai professionnel, il nous envoyait son document photographique sur notre adresse courriel. Car Thony était aussi l’un des photographes de Haïti en Marche D’ailleurs nos lecteurs le connaissait et le regretteront certainement beaucoup. Depuis quelque temps cependant, nous avions remarqué que Thony devait se ménager. Il n’était plus dans les manifestations violentes où les journalistes et photographes étaient bousculés et étaient obligés souvent de prendre leurs jambes à leur cou, par peur d’être bousculés ou même foulés au pied. Mais Thony se rattrapait avec des photos d’une telle sensibilité, s’arrêtant dans les rues pour fixer sur son objectif ces scènes de tous les jours es rues e Portau-Prince rue que lui seul savait découvrir. Le photojournaliste Thony Bélizaire, avait reçu en 27 juin 2007, le premier prix dans la catégorie professionnelle d’un concours de photographie, organisé par le Fonds des Nations Unies pour la population. Les photos, présentées par Thony Bélizaire, ont été prises, pour la plupart à Cité Soleil. Il faisait ressortir les problèmes liés surtout à l’environnement, à la pauvreté et au proxénétisme. Thony, tu nous manqueras beaucoup. Et surtout tu resteras un exemple pour beaucoup de jeunes et de moins jeunes: ne pas se laisser aller au découragement, quelque soit l’infirmité ou le coup dur. Poursuivre jusqu’au bout sa tâche !
Les membres de la commission sénatoriale d'enquête sur le décès du juge Jean Serge Joseph entendent poursuivre les auditions au cours de cette semaine. Les 5 sénateurs commissaires se sont entretenus en fin de semaine dernière avec les juges Bernard Saint Vil et Bergeau Surpris qui auraient reçu des confidences du juge défunt sur des pressions exercées par les responsables de l'Exécutif. Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Raymond Jean Michel, accusé d'avoir participé à une éventuelle rencontre du 11 juillet 2013, ainsi que Samuel Madistin, avocat de la famille du juge, ont été également auditionnés. La commission sénatoriale envisage d'auditionner ce mardi le Premier Ministre Laurent Lamothe, également accusé d'avoir fait pression sur le magistrat lors d'une rencontre au cabinet de Gary Lissade. Pour sa part M. Kedler Augustin, le porte parole du Premier Ministre a dénoncé une tentative de déstabilisation orchestrée par l'opposition qui veut discréditer le gouvernement à l'approche des élections. Il exhorte les détracteurs à emprunter la voie légale pour faire la lumière sur les circonstances du décès du juge Jean Serge Joseph. En ce qui a trait au dossier d'accusation de corruption contre des membres de la famille présidentielle, M. Augustin a fait valoir que le juge n'était pas compétent pour enquêter sur ce dossier qui devait être transmis à l'organisme en charge de la lutte contre la corruption. Le président du Sénat avait accordé un délai d'une semaine aux 5 commissaires, Francky Exius, Steven Benoît, Wesner Polycarpe, Anick François Joseph et John Joël Joseph, pour présenter leur rapport à l'assemblée.