Haïti-Politique: Fanm Yo La continue de plaider pour au moins 30 % de femmes dans les espaces décisonnels
En conférence de presse, lundi 25 avril, constate HPN, Natacha Clergé, Coordonnatrice générale du Collectif féminin pour la participation politique des femmes (Fanm Yo La), dit avoir constaté une mise à l’écart systématique des femmes, qui ont pourtant tant lutté pour le respect de leurs droits, dans les structures politiques du pays. Par la voix de Mme Clergé, l’organisation féminine dénonce les récentes nominations effectuées par le pouvoir exécutif où, souligne-t-elle, le principe d’au moins 30 % du quota n’a pas été respecté.
« Haiti fait marche arrière dans les avancées démocratiques. La raison est qu’il y a des manœuvres de mise à l’écart des femmes dans toutes les nominations et les postes de décisions étatiques. Une pratique visible dans la formation de ce nouveau gouvernement », déplore d’emblée Nataché Clergé.
La Coordonnatrice générale de Fanm Yo La qui était accompagnée de plusieurs cadres de l’organisme, rappelle que sur un total de 18 ministres qui composent le gouvernement provisoire, seulement trois têtes de femmes y figurent. Sur 14 nominations dans les directions générales, continue-t-elle d’argumenter, on compte une seule femme. Pour le poste de Délégué départemental, une seule femme a été nommée sur cinq personnes. Aucune présence féminine, poursuit-elle, dans les nominations pour les représentations diplomatiques. Même observation pour la Commission de vérification électorale mise sur pied.
« Il est clair que le principe du quota est violé. L’exécutif ne respecte pas le quota d’au moins 30 % de femmes dans les espaces de décision, conformément à la Constitution amandée », dénonce Natacha Clergé.
Selon elle, l’absence des femmes dans les nominations et les structures étatiques est inadéquate à la Constitution. C’est une violation de la Loi mère, soutient-elle, dans son article 17, 28, 32, 32.1 qui consacre la légalité homme-femm
Plusieurs dossiers brûlants auraient disparus dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 avril. Les dossiers concernant les convocations de Wilson Laleau et Laurent Lamothe ainsi que celui de Manzanarès ont disparu a fait savoir la porte-arole du Parquet.
Ces dossiers renseignaient sur les fonds Petro Caribe
Le commissaire a donc été victim dun acte malhonnête
L’on rapporte que les quatre policiers affectés à la surveillance du bureau du commissaire seraient en garde à vue.
On aurait constaté que les verrous de la porte ont été forcés et que des documents auraient été éparpillés au sol
Il est l’avocat de l’ancien ministre des finances, Wilson Laleau. Et a déclaré que le commissaire du gouvernement n’a aucune compétence pour convoquer Wilson LALEAU
“Me Danton Léger n’a aucune compétence. Il fait des choses qui ne sont pas légales. : Il est radicalement incometent”
“Aussi le conseil que j’ai pour lui, c’est de donner sa demission le plus rapidement que possible.
Me Reynold Georges est l’avocat de Wilson Laleau.
Michel Brunache lui aussi affirme que le commissaire du gouvernement n’a aucune competence pour convoquer un ancient ministre, voire même un premier ministre à la Cour d’Appel.
Michel Brunache est l’avocat de l'ex Premier Ministre Laurent Lamothe
C'est dans une lettre ouverte au président a.i. du pays, Mr Jocelerme Privert, lettre signée de Anne Valérie Milford que le PHTK demande instamment au pr essaient ai Jocelerme Privert de s'en tenir à l'accord du 5 février pour arriver à la conclusion sans délais du 2 èe tour des élections. " Le pays fait face à une situation grave et ne peut se permettre de rester diriger par un gouvernement intérimaire".
Il est temps que ces élections aient lieu .
Il est à noter que le Secrétaire Général de l'ONU dit prendre note de la formation d'une commission d'évaluation du premier tour des élections. Me Ban Ki Moon se dit préoccupe que les élections ( le 2 ème tour) n'ait pas eu lieu le 24 avril, surtout que le pays fait face à des défis économiques et ne peut se permettre la prolongation du mandat d'un gouvernement transitoire.
Francisco de la Crux plaide, de son côté en faveur d'un dialogue entre les différentes forces du pays.