Samedi 14 novembre, 3 hommes en provenance d’Haïti, ont été arrêtés vers 19h30 à l’aéroport international Princess Juliana sur l’île de Saint-Martin (partie néerlandaise) (Nord-Est des Antilles).
Les 3 hommes en détention, qui sont soupçonnés d'être des ressortissants originaires de Syrie, sont arrivés à l'aéroport international Princess Juliana sur le vol 7I Insel Air 534 à 18h56, en provenance de l’aéroport International Toussaint Louverture de Port-au-Prince.
Ils ont été peu après détenus par l’immigration à l'aéroport, après qu'il ait été découvert que les documents de voyage qu'ils avaient présentés étaient faux.
Les suspects ont été remis au « Back Office » du « Princess Juliana International Airport » qui a investigué plus en profondeur les documents et a déterminé que les passeports grecs avec lesquels ces hommes voyageaient étaient effectivement faux. Les suspects ont été placés en détention provisoire en attendant une enquête plus approfondie.
Le police appelle à la vigilance et à la prudence compte tenu de la situation actuelle qui se déroule en France.(Haiti Libre)
Suite à une note conjointe, du G8 envoyée au Conseil Électorale Provisoire (CEP pour demander la formation d’une Commission d’enquête indépendante en vue d’identifier les cas de fraudes et de faire des recommandations, Pierre-Louis Opont, Président du Conseil électoral, propose une réunion ce lundi 16 novembre avec ces candidats protestataires.
« En ce qui a trait à la demande formulée, le Conseil électoral provisoire veut souligner à l'attention des signataires de la dite note, que les procédures en matière de contestations électorales sont définies à la section H du décret électoral du 2 mars 2015 en ses articles 175, 176, 176.1, 177, et 178.
En effet, suivant les dispositions du décret, un candidat ou son mandataire peut contester l'élection d'un autre candidat par devant le bureau du contentieux électoral compétent.
Toutefois, le Conseil Électoral Provisoire, dans le souci de mettre à la disposition des signataires de la note le plus d'informations possible sur cette question, se ferait un plaisir de vous rencontrer le lundi 16 novembre 2015 à 4 heures p.m. au local du Conseil [...] »
Le G8 dont aucun des candidats n’a produit de contestation des résultats auprès des instances juridiques du CEP, reste dans l’espoir que cette rencontre ouvrira la voie au rétablissement de la sincérité du scrutin, ce qui est loin d’être acquis de la part d’Opont qui souhaite simplement replacer ces candidats dans le cadre du décret électoral...
Un bâtiment splendide, érigé en plein dans un quartier commercial toujours sous les décombres et qui est devenu le QG des gangs. Nous parlons du Centre Historique de Port-au-Prince qui n’a toujours pas éte reconstruit.
La construction de ce Centre de convention qui jouxte le splendide bâtiment abritant la Banque de la République d’Haïti(BRH) a duré au moins 5 années, puisqu’elle a avait commencé sous la présidence de René Préval (2006-2011).
Le chantier, d’abord confié à une firme dominicaine, est passé entre les mains d’architectes et d’ingénieurs haïtiens qui en ont fait cette petite merveille, érigée sur une base en acier et laissant la place à des palmiers géants qui penètrent dans ces ouvertures circulaires, comme à l’assaut du ciel.
L’inauguration du Centre de Convention et de Documentation a aussi été l’occasion de rendre un hommage aux employés de la banque victimes du séisme du 12 Janvier 2010, avec un monument, la dernière oeuvre du grand sculpteur haïtien Ludovic Booz, baptisé MEMORIAL A LA VICTOIRE. Il s’agit de 14 employés de la BRH et qui ont pour noms: Mesquette Anglade, Patrick Casséus Savenerye, Jean Morel Clairmond, Marc Parnell Dufort, Nadine Dutelus, Pierre André Guillaume, Joseph Ismé, Réginald Jean, Philistin Jocelyn, François Meuse, Jean Pierre Molière, Ptrick Petit Frère, Ronald Rodrigue et Marie Elvire Sylvain. Ils sont tous immortalisés dans le lobby du Centre, leurs noms gravés au bas du Memorial à la Victoire de Ludovic Booz, lui aussi décédé en février 2015.
Le Centre s’étend sur une superficie de 6.000 m2, avec une capacité globale d’accueil de 6.000 m2 et peut accueillir 6.000 personnes. C’est dire si ce centre a sa raison d’être, dans une capitale où il n’y a aucune salle de spectacle, exception faite de cette du Triomphe mais qui, pour une raison inconnue, donnant lieu à toutes sortes de rumeurs, n’a pas encore été mise au service du public, depuis son inauguration, cela fait trois mois maintenant.
Le Centre de Convention et de Documentation de la BRH dispose d’une salle d’exposition multi-fonctionnelle de près de 900 m2, de deux salles de régie munies d’équipements permettant la traduction simultanée, de quatre salles de réunion équipées de système de visioconférence, d’un foyer de 300m2 , d’un lobby de 380 m2, d’un restaurant pouvant recevoir 125 personnes, de cinq espaces pour bureau sur la rue Pavée, d’un espace de documentation, d’un secteur administratif et d’une loge d’artistes pour les prestations musicales et théâtrales.
Ce Centre a été érigé pour faire revivre le Centre Historique de Port-au-Prince, aime à répéter le gouverneur Charles Castel qui, malgré l’immense problème représenté par le non réaménagement du centre ville, a toujours répété qu’une capitale ne pouvait rester sans un pareil centre et qu’il fallait donc commencer quelque part. Charles Castel a donc osé et le résultat en vaut vraiment la peine.
D’ailleurs le chef de l’état Michel Martelly est revenu sur la question en invitant d’autres institutions à suivre l’exemple de la BRH en aménageant elles aussi des espaces échanges ou des espaces commerciaux au coeur du nouveau Port-au-Prince.
Il ne fait pas de doute que ces invitations connaitraient à être suivies. Mais avant, il y aurait quelque chose d’important à être fait, faire de ce quartier historique ce qu’il n’a pas été depuis longtemps, un lieu où il fait bon vivre, où les acheteurs, les employés de bureaux aiment à se promener, à jouir des espaces verts, sans risque de se faire détrousser voire même égorger, comme est devenu notre centre ville. Pétion Ville explose et cette petit ville estivale n’avait pas été construite pour héberger tout le commerce de Port-au-Prince. En témoignent les embouteillages monstres aux heures de pointe.
Mais la volonté de transformer le centre historique en lieu où il fait bon vivre, existe t-elle vraiment ?
Peut-être qu’avec le temps, avec les nombreuses constructions qui sont en train, le miracle se produira finalement. Après tout, il suffit de vraiment le vouloir
E.E.
La fille de l’éminent géographe Georges Angalde et de la feministe Mireille Neptune a été élue députée à l’Assemblée nationale du Québec le lundi 9 novembre 2015.
Elle devient la première femme d’origine haïtienne à accéder à cette fonction. Elle représente le parti libéral du Québec au sein de cette assemblée.
Dominique Anglade est née au Québec de l’union de la féministe Mireille et du professeur-géographe Georges Anglade, tous deux haïtiens. Elle n’a vécu que trois années en Haïti.
Dominique Anglade est diplômée en génie industriel et détient une maîtrise en administration des affaires.
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C’est à sa deuxième tentative d’accéder à ce poste qu’elle a réussi.
Des manifestants de l'opposition, dont un candidat à la présidence, ont été blessés mercredi à Port-au-Prince par les balles en caoutchouc tirées par la police qui a aussi fait usage de balles réelles pour disperser la foule, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Quand nous sommes arrivés devant les barrières du CEP (le conseil électoral provisoire), les policiers ont tiré sur nous", a témoigné Steven Benoit, sénateur en poste et candidat à la présidence, sur une radio privée.
"C'était une manifestation pacifique: nous n'avons pas essayé de franchir les barrières. L'officier qui a donné l'ordre de tirer doit être sanctionné pour cet acte illégal", a dénoncé Steven Benoit, blessé à la tête par des balles en caoutchouc.
Réunissant plusieurs milliers de partisans de divers candidats à la présidence, la manifestation s'est achevée dans un mouvement de panique face aux tirs nourris et l'usage intense par les policiers de grenades lacrymogènes.
"Le peuple revendique son vote et c'est son droit. Mais, contre le peuple, le gouvernement utilise ses forces de l'ordre que, nous, on considère plutôt comme des forces du désordre" s’énerve Frantz Jarniteau, partisan du parti Pitit Dessalines (les enfants de Dessalines en créole).
L'opposition multiplie les manifestations dans la capitale et les principales villes du pays depuis la publication, le 5 novembre, des résultats préliminaires du premier tour du scrutin présidentiel.
Avec 32% des voix, Jovenel Moïse, candidat du parti au pouvoir PHTK (Parti haïtien Tet kale) est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle, qui s'est tenu le 25 octobre, suivi par Jude Célestin, du parti Lapeh, qui a obtenu 25% des suffrages.
Ce résultat favorable au président sortant Michel Martelly, que la Constitution empêche d'effectuer un second mandat consécutif, est considéré comme "un coup d'état électoral" par les sympathisants de l'opposition.
Le CEP, ayant opposé une fin de non-recevoir aux candidats de l'opposition qui réclamaient une commission indépendante pour enquêter sur les fraudes électorales, devrait publier les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle "au cours de la semaine",selon un porte-parole de l'institution.
Le second tour du scrutin est prévu pour le 27 décembre.
Depuis la fin de la dictature des Duvalier en 1986, Haïti connaît une crise démocratique émaillée de coups d'Etat et d'élections contestées qui fragilisent le développement économique du pays encore marqué par le terrible séisme de janvier 2010 qui avait fait plus de 200.000 morts.
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La date du 18 novembre est hautement symbolique pour le pays de la Caraïbe. En 1803, c'est à cette date que les esclaves unis dans une armée révolutionnaire ont battu les armées napoléoniennes, ouvrant la voie à l'indépendance de la première république noire de l'histoire, le 1er janvier 1804.