Tentative de mutinerie à la prison civile de Hinche. 

Des détenus auraient pris en otage des agents de l’Administration Pénitentiaire Nationale (APENA) en fin d’après-midi du mercredi 18 décembre 2019, à la prison civile de Hinche. Les responsables auraient du mal à reprendre le contrôle de la situation.
Hinche, le 18 décembre 2019.- Un groupe de détenus aurait pris en otage, en fin d’après-midi de ce mercredi, des agents de l’Administration Pénitentiaire Nationale (APENA), à la prison civile de Hinche, département du Centre d’Haïti.
Les prisonniers auraient desarmé des agents de surveillance avant de se retirer dans une salle intérieure avec les otages.
Selon un responsable de la Police Nationale d’Haïti dans le Centre, tous les prisonniers essaieraient de s’échapper de leur cellule.
Les autorites policières auraient pour l’instant perdu le contrôle de la prison civile de Hinche, selon nos sources.
Malgré l’intervention des Agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), la situation reste encore tendue puisqu’on a aucune information sur la vie des agents de l’ APENA pris en otage.
Faut-il bien le rappeler qu’au cours des derniers mois, plus de 150 prisonniers provenant de la prison civile des Gonaïves ont été transférés à Hinche pour des raisons de sécurité.
Vant Bèf Info (VBI)

Du côté de Kapzy News, on apprend que les agents de l’APENA retenus en otage par les détenus sont : Le Chef de la prison civile de Hinche et un policier
Aux dernières nouvelles, on apprend que les prisonniers ont commencé à se sauver.

Des individus armés de la 3e circonsription de Port-au-Prince n’écartent pas la possibilité de déposer les armes
Haïti Standard,.- Des chefs de gang de la 3e circonscription de Port-au-Prince dont « Chrisla » et « ti lapli » n’ont pas écarté la possibilité de déposer les armes, en vue de favoriser un retour à la paix dans la zone.
Le chef de gang de la localité appelée « ti bois », qui réagissait sur des accusations relatives à une distribution d’armes, de munitions et d’argent qu’aurait réalisé l’ancien ministre Jean Fritz Jean-Louis dans sa zone, a refuté ces accusations en dénonçant l’analyste politique Oreste Morin (Mèt Morin) de manipuler des bandits armés de « Gran Ravin ».
En réaction, l’un des chefs de gang de « Gran Ravin » « ti lapli » a déclaré que c’est l’État haïtien qui le met dans la situation de poser des « actes » [criminels], en abandonnant la population de « gran ravin » à elle-même.
Par ailleurs, il a qualifié les déclarations de son rival, de « politiques », avant de l’inviter à réaliser des activités génératrices de revenus dans la 3e circonscription. Questionné sur la capacité de « Chrisla » à exécuter des projets dans cette zone, « ti lapli » a répondu que le chef de gang de « ti bois » est un « grand chef » voire « un ministre » au niveau de la 3e circonscription.
Au terme d’une interaction réalisée le (18 décembre) sur les ondes de radio Caraïbe, les deux (2) chefs de gang se sont quittés évoquant la possibilité de s’asseoir avec la médiation de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR), afin de permettre à la 3e circonscription de Port-au-Prince de recouvrer la « paix ».

Le President de la Cour de Casaton dit NON.
Il ne remplacera pas le President Jovenel Moïse

Le Président de la Cour de Cassation, Me René Sylvestre, lors d’un point de presse donné au local de l’institution, le mardi 17 décembre, apporté des précisions relatives aux informations selon lesquelles son nom figurait sur une liste de trois (3) juges choisis par l’opposition politique pour remplacer le Président Jovenel Moïse. Se présentant comme un Magistrat respectueux de la loi, Me Sylvestre nie son implication dans une telle démarche.
Port-au-Prince, le 17 décembre 2019.- le président de la Cour de Cassation, Me René Sylvestre a fait le point sur ce sujet.
Le président de la Cour de Cassation a souligné que la Constitution haïtienne a tracé les voies que doivent suivre les trois (3) pouvoir de l’État et qu’aucun d’eux ne peut déléguer une partie ou la totalité de ses attributions à un autre en dehors des limites fixées par la Constitution et par la loi.
“Certains comportements tendent à affaiblir la justice qui doit toujours se hisser au-dessus de la mêlée. Associer mon nom à une telle entreprise c’est faire preuve d’igorer qui se suis”, a insisté le Magistrat.
Ne voulant pas hypothéquer ses 26 ans de carrière à la magistrature, Me René Sylvestre a réitéré son engagement au respect de la Constitution, à l’application des lois en vigueur et à la distribution d’une justice saine et impartiale.
“Je ne nourris aucune ambition politique. La justice doit se démarquer de la politique”, a martelé l’homme de loi qui a exhorté ses collègues magistrats à respecter la loi ainsi que leur mission en s’éloignant de la politique afin de banir tout soupçon.
Me syvestre semble donc ignorer e que dit la Constitution: En cas de désistement du Président de la république, c’est le Président de la Cour de Cassation qui le remplace. Vous me direz qu’il n’y a pas eu de ésistement. Mais quand tout un peuple vous demande de partir, il faut trouer un remplaçant Dans ce cas, ce ne eut êre que le president de a Cour de Cassation
En tout cas, ce ne sera pas Me René Sylvestre qui sans doute a peur. .
Vant Bèf Info (VBI)
Démission de Marie Myrlande Georges, employée influente au Sénat

La secrétaire générale adjointe chargée de l’organisation et de la supervision des évènements spéciaux au Sénat de la République, Marie Myrlande Georges a démissionné de ses fonctions le 16 décembre 2019.
Port-au-Prince, le 18 décembre 2019.- Employée très influente au Sénat de la République, Marie Myrlande Georges, a remis sa lettre de démission au Bureau du Grand Corps. Elle occupait la fonction de secrétaire générale adjointe chargée de l’organisation et de la supervision des évènements spéciaux à la plus Haute Branche du Parlement haïtien.

À travers une correspondance acheminée le 16 décembre 2019, au Questeur du Grand corps, le Sénateur Onondieu Louis avec copie conforme au Président du Sénat, Carl Murat Cantave, Mme Georges a déclaré : « Je vous présente ma démission avec effet immédiat, après un long voyage de 19 années au Sénat de la République et se référant aux dispositions des articles 4, 8, 193 et 197 du décret du 22 juillet 2005. »
Marie Myrlande Georges a notamment annoncé l’apparition sous peu de son ouvrage pour expliquer, dit-elle, le fonctionnement du Sénat haïtien, sans toutefois divulguer son titre ni donner de détails sur son contenu.
Le nom de Marie Myrlande Georges a été associé à plusieurs scandales au Sénat de la République. Son empreinte sur l’Administration sénatoriale lui a valu le surnom de “31ème Sénateur”. Toutefois, elle dénonce dans sa correspondance dont Vant Bèf Info (VBI) a obtenue copie, ce qu’elle appelle une campagne visant à ternir son image.
Le dernier dossier en date où le nom de Marie Myrlande Georges a été cité est l’affaire de corruption et de détournement de fonds lié à un chèque suspect. Plusieurs personnes ont été arrêtées le 6 août 2019, après un rapport publié par le Bureau des affaires financières et économiques (BAFE). Le juge d’instruction Jean Osner Petit Papa, en charge de cette affaire a rendu une ordonnance de non-lieu en faveur de Mme Georges, ainsi que le sénateur du Nord-ouest et questeur du Sénat Onondieu Louis. Ce dernier a été aussi indexé dans cette affaire.
Vant Bèf Info ( VBI)

Haïti-politique : Premiers contacts entre des partis de l’opposition et le pouvoir

Une première rencontre entre des représentants des partis politiques de l’opposition, ceux de formations proches du pouvoir ainsi que des membres de la société civile a eu lieu mardi au siège de la nonciature apostolique, dans les hauteurs de Port-au-Prince a appris Haiti Press Network.

« Les premières discussions ont porté sur la situation politique du pays dans le but de trouver une solution pacifique et concertée à la crise politique », peut-on lire dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Les participants issus des groupes différents de l’opposition disent vouloir établir un agenda de travail et de poursuivre les discussions.

Les personnalités présentes à cette première rencontre ont signé un communiqué et ont convenu de se rencontrer à nouveau le mercredi 18 septembre.
CRISE:- Fin des discutions chez le Nonce. Aucune décision n'a été prise à l'issue de la dernière journée de discutions. Dans un commumiqué conjoint, les participants souhaitent tout simplement le rassemblement des secteurs les plus représentatifs possibles pour une solution! https://t.co/QUkgpM40kR

USA : La Chambre des représentants vote en faveur de la destitution du président Trump
La Chambre des représentants a majoritairement voté mercredi en faveur de la destitution du président américain Donald Trump au terme d’une longue journée de débats où démocrates et républicains sont restés sur leurs positions initiales.

Au moment du vote, 228 démocrates ont voté pour la destitution (impeachment) contre 181 républicains qui se sont opposés.

Prochaine étape le Sénat à majorité républicaine doit organiser un vote pour confirmer ou rejeter la destitution.

Au moment du vote, le président Trump se trouvait en campagne dans le Michigan pour son éventuelle réélection.