DEPUIS LE PREMIER MARS 2018, le Fonds Monétaire International prends les commandes des finances de la République d’Haïti.
C’est comme pour dire : se twòp atò
Corruption, détournement de fonds
B;anchiment d’argent.
Twòpp, se twòp
C’est Mélodie FM qui met la nouvelle dehors dans un editorial en dte du Premier Mars, date à lauelle justement cete prise en charge commence.
Et Le Nouvelliste lui fait echo avec un article de Pierre Marie Boisson :
En deficit budgétaire “ record” et “ indésrable” le FMI appellee Haiti à rééquiliber ses finances., titre l’hebdomadaire de la Rue du centre.
De son côté Loop News, toujours sur le mème sujet titre:
LE FMI exige l’arrêt des subventions pour l’EDH et le pétrole en Haïti .
L’État haïtien a accepté de signer, le 25 février, un nouveau cadre de référence (Staff Monitored Program : SMP) avec le Fonds monétaire international (FMI). Le nouveau programme a été paraphé, pour le Gouvernement haïtien, par le biais du Ministère de l’Économie et des Finances et de la Banque de la République d’Haïti (BRH) et, pour le FMI, par les représentants du FMI en mission en Haïti dont la délégation a eu pour Chef, Chris Walker.
Par la signature de ce SMP avec le FMI, le Gouvernement haïtien a accepté de se soumettre aux paramètres et politiques devant cadrer le programme visant l’établissement « des piliers solides pour la stabilité macroéconomique et une croissance forte et durable sur le moyen terme ».
Plusieurs exigences, dont la cessation de la subvention de l’EDH et des produits pétroliers - qui sont eux aussi à la base de nombreux déficits budgétaires de l’État en Haïti -, font partie de cet accord.
« Le gouvernement d'Haïti, sous la direction du président Moïse et du Premier ministre Lafontant, et avec le soutien du ministre des Finances et du gouverneur de la Banque centrale, est engagé à mener des réformes économiques et structurelles pour promouvoir la croissance économique et la stabilité, et réduire la pauvreté, en Haïti », a déclaré le chef de la délégation du FMI, Chris Walker.
Le programme s’étendant sur une durée de six mois, soit jusqu’à août 2018, il peut être vu comme une période de probation, selon des économistes contactés par Loop Haïti. Si Haïti arrive à respecter toutes les exigences, notamment en mettant en œuvre des réformes pour assurer une croissance durable et inclusive, elle aura fait ses preuves et pourra, à ce moment, bénéficier d’aides ou de dons des bailleurs internationaux.
Le dernier programme du FMI avec Haïti remonte à 2015. La signature de cet accord avec le FMI, en 2018, est un bon signal pour les acteurs économiques qui montrent que le pays est sur la bonne voie, a fait savoir le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Jean Baden Dubois au journal Le Nouvelliste. Mais cette lecture n’est pas partagée par tous. « Nous ne devrions même pas en arriver là », pour l’un des économistes qui souhaitent rester sous couvert d’anonymat.
Cet accord, selon lui, c’est une sorte de tape sur la main des autorités locales pour leur dire de mieux faire les choses, de respecter certaines normes du système financier international pour éviter que les économies entrent en crise. « Or, ce n’aurait pas dû être le travail d’une structure externe de venir nous le faire savoir », dit-il.
Ce n’est pas une bonne chose qu’un organisme vienne ici pour nous reprocher de ne pas faire notre travail, regrette-t-il, soulignant que c’est à l’État, par le biais de ses pouvoirs, de faire son travail, de cesser les dépenses inutiles, de combattre la contrebande, de lutter contre le phénomène d’exonération des taxes et impôts pour des particuliers et de faire baisser l’inflation qui est, en Haïti, presque à 14 %.
Selon les autorités haïtiennes, dans un communiqué conjoint de la BRH et du MEF, « les réformes envisagées viennent renforcer le cadre financier et budgétaire en améliorant la mobilisation des ressources fiscales, en renforçant la viabilité financière de l’Électricité d’Haïti (ED’H) dont les subventions importantes creusent le déficit budgétaire ».
Il devrait contribuer également, suivant les mots du MEF et de la BRH, au développement des conditions pour une gouvernance financière solide et transparente.
À la fin de la mission, le Directeur du Département Hémisphère occidental du FMI, Alejandro Werner, a rencontré le Président Jovenel Moïse, le ministre de l'Économie et des Finances, Jude Alix Patrick Salomon, le Gouverneur de la Banque centrale et de hauts fonctionnaires. Ils ont discuté de la stratégie de développement d'Haïti.
M. Werner du FMI a salué l'accord.