Very happy to share this news with you guys!!
C’EST JACQUELINE CHARLES QUI PARLE.
La News?
Jacqueline Charles journaliste au HERALD depuis 1994 a gagné avec 4 autres journalistes le Maria Moors Cabot Prize pour 2018. Ce Prix récompensant les journalistes de la zone des Amériques qui ont consacré leur carrière à défendre une cause, existe depuis l’année 1938. Crée par Godfrey Lowell Cabot à la mémoire de son éouse Maria More le Cabot reconnait l’excellence dans la couverture de l’hémisphère occidentale et les contributions des journalistes l’ayant reçu pour permettre une meilleure entente , une meilleurs compréhension entre ceux vivant dans cette région du monde.
Le Cabot Prize créé donc en 1938 a honoré de très nombreux journalistes de l‘Amérique latine.
Parmi eux citons Bernard Diederich ( 1976) Michèle Montas (…..) , Marc Garcia et Elsie Ethéart ( 1990) Radio Signal FM,

Jacqueline Charles donc qui remporte le Cabot pour l’année 2018 a souligné que le jour où on lui a annoncé la nouvelle le 18 Juillet 2018 ramenait le 100ème anniversaire de Nelson Mandela. On pourrait aussi ajouter que ce 18 juillet ramène le 92ème anniversaire de Bernard Diederich qui tout comme Mandela se passe de présentation.

Mais revenons à Jacqueline Charles, Jacky pour ses nombreux amis.
Ce qui caractérise la journaliste Jacqueline Charles c’est sa façon bien à elle de suivre l’actualité haïtienne et surtout son grand courage, la faisant aller parfois loin des zones non protégées, comme son fameux voyage à Pestel pour aller rencontrer jusqu’à Pestel pour aller rencontrer le bandit : Guy Philippe, dans l’intention de l’interviewer ………
C’était dangereux, très dangereux même, mais Jacqueline Charles n’a pas hésité à monter dans un autobus pour se rendre aux Cayes d’abord et à Pestel ensuite
Mais Guy Philippe était aux abonnés absents et avait chois ce jour là de se cacher.
Jacqueline Charles en a été quitte pour faire le voyage.

C’est depuis l’années 2006 qu’elle est devenue reporter pour la Caraïbe au Herald. Elle couvre plusieurs nations dans la Caraïbe mais Haïti est son pays de prédilection et la plupart de ses reportages sont consacrés à Haiti écrivant parfois chaque jour aux époques où l’actualité est chargée, ce qui est souvent le cas, malheureusement.
Avec Jacqueline Charles pas moyen de rater quoique ce soit. Mimi Whitefiels qui a consacré un article à sa collègue rapporte que Jacky a été le premier journaliste étranger à arriver en Haïti après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010. Elle avait le No de cellulaire du Président René Préval et a pu donc entrer tout de suite en contact avec lui, une fois arrivée en Haïti , elle y est resté plusieurs mois pour suivre et écrire sur les efforts de reconstruction ( HUM ) du pays, visitant les camps où tentaient péniblement de se reprendre ….
Elle a aussi été le premier Co producteur du premier documentaire du Miami Herald Nou Bouke relatant le passé, présent et futur d’Haïti, un documentaire qi a reçu le Emy Award et qui a été diffuse à travers le le pays Elle n’a pas remporté le prix Pullizer mais était une finaliste pour ce prix.
Cela fait plus de 20 ans que Jacqueline Charles couvre l’actualité en Haïti. C’est beaucoup pour un reporter mais si le journal l’a laissé tellement longtemps à ce poste à couvrir Haïti, c’est tout simplement parce que elle accomplit un travail extraordinaire.
Dans ces reportages, Jacky n’oublie jamais de parler de la faim qui tenaille la majorité des Haïtiens de l’exode poussant les jeunes à quitter leur pays, pour s’e aller vers des cieux plus cléments, de la pauvreté, de la couverture santé tout à fait inadéquate, nais elle écrit aussi sur la politique en Haïti, sur la culture populaire de notre pays
Elle voyage beaucoup pour se rendre dans les pays recevant les jeunes haïtiens qui y ont trouvé refuge: Canada, Mexique, Chili où elle rencontre les immigrés et leur fait raconter leur désillusion, leur espoir, leur nouvelle vie
Et la collègue journaliste de Jacqueline Charles Mimi Whitefield écrit que pour Jacky, Haïti n’est pas seulement un sujet »
C’est une obsession. Elle s’y donne corps et âme. C’est devenu sa vie, en somme, C’est Susan King qui parle. Elle est doyenne de l’Ecole de Journaliste de l’Université de North Carolina dont Jacqueline Charles est une diplômée.
Pour elle, cet honneur qui lui échoit n’est pas un couronnement pour elle mais pour le journal qui l’emploie depuis l’année 1994.
Et le Miami Herald, rappelled t-elle a toujours accordé une attention spéciale à Haïti. Après les journalistes Senior qi eux aussi ont couvert Haïti, tels que Don Bohning ( qui a remporté le Cabot en 1974) et Bernard Diederich qui l’a remporté en 1976) , Jacqueline Charles est le 15ème Journaliste du Herald à avoir été prime par ce PRIX, le plus acien e matière de Journalisme.

“ Aucun journaliste étranger ne connait Haïti, son peuple sa culture aussi bien que Jacquie.
Aucun autre reporter n’a ses sources ou la faculté de comprendre aussi bien qu’elle la culture haïtienne. J’apprends toujours quelque chose en lisant ses articles”.
C’est le journaliste Juan Vasquez qui parle, correspondant pour CBS, base à Miami. Et il ajoute: Je sais combien c’est difficile de suivre l’actualité et de la présenter à ses lecteurs dans cette partie du monde et spécialement en Haïti. C’est un éditorialiste à la retraite et un ancien éditeur pour l’étranger du Miami Herald. Lui aussi a été gagnant du Cabot. C’était en 1989

 

Cette année 2018 les journalistes suivants ont reçu le Cabot Prize:
▪ Graciela Mochkofsky. Journaliste d’Argentine Elle est actuellement directrice du programme de Journalisme de la Spanish-language program at the Graduate School of Journalism at City University of New York.
▪ Fernando Rodrigues. Journaliste investigateur du Brésil. Il a fondé une plateforme digitale répondant au nom de : Poder360.
▪ Hugo Alconada Mon. reporter argentine pour La Nacion Alconada, fondateur d’un network de reporters investigateurs connu sous le nom de REPI, qui s’est consacré à reveler les pratiques de corruptions dans la compagnie brésilienne: Odebrecht.
▪ Meridith Kohut, une photo journaliste américaine vivant à Caracas et qui a reçu le Cabot cette année pour ses photos dépeignant la crise humanitaire au Vénézuéla, avec l’accent is sur ces enfants vénézuéliens mourant de faim dans des hôpitaux vénézuélien, photos publiée dans le journal The New York Time sous le titre: A mesure que le Vénézuéla s’effondre, les enfants meurent de faim dans des hôpitaux.

La Cérémonie de remise du Maria Moore Cabot Prize aura lieu en Octobre 2018 à New York.