Jusqu’à present le CEP n’arrive pas à la mettre dehors.

111 dossiers ont été deposes dans les différents BCED ( Bureau d contentieux electoral départemental). Mais rien n’est sorti.

 

Cette semaine ( mercredi() l’ex-sénateur Louis-Gérald Gilles assisté e son avocat Me Gervais Charles se sont rendu au BCED de l’ouest 1, où la contestation avait été entendue la veille en vue d’apporter les documents relatifs à leurs accusations.

 

La veille, les avocats de la première dame Patrick Laurent et Grégory Mayard-Paul, avaient appelé le BCED à appliquer le décret électoral qui stipule en son article 105, que le contestataire doit apporter les preuves pouvant soutenir sa cause.

Sinon, préviennent-ils, il risque des poursuites pour diffamation et fausses déclarations.

 

L’ex-sénateur et son avocat font aussi remarquer que l’épouse du chef de l’Etat a dirigé pendant deux ans, une commission qui s’est  vu confier la gestion de dizaines de millions de dollars US et devrait  par conséquent, présenter un certificat de décharge au moment de son inscription au BED de l’ouest 1.

 

Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé a souligné que la crédibilité du CEP et sa capacité à organiser des élections justes sont mises à l’épreuve avec les dossiers relatifs aux contestations des candidats Rudolph Boulos et Sophia Martelly.

 

Le premier un ancien sénateur, avait dû démissionner suite à la publication d’un rapport établissant sa nationalité américaine, rappelle M. Bien-Aimé ajoutant que, pour ce qui est de l’épouse du président Martelly, en plus de sa nationalité américaine, madame Martelly était dans l’obligation de soumettre un certificat de décharge pour avoir été comptable de deniers publics.