Et cette fois, il s’agit de deux Haïtiens et d’une bolivienne qui seraient impliqés dans un trafic d’enfants haïtiens
L’objet de ce traffic serait une exploitation sexuelle de enfants qui seraient forcés à des actes sexuels par des adultes . Les enfants, des mineurs, au nombre de vingt seraient arrivés en Bolivie munis d’une autorisation de départ dûment signée d’avocats haïtiens .
Un juge de la cour de justice bolivienne de Santa Cruz a ordonné samedi l’incarcération de deux haïtiens et d’une bolivienne . Pour les Haïtiens, il s’agit d’un homme de 50 ans, répondant au nom de DORVIL et d’une femme de 24 ans dont l’identité n’a pas été révélée. On les a envoyé en prison parce qu’ils ont été incapables de rien dire concernant les enfants qui étaient avec eux.
Quant aux enfants, ils étaient âges de six à seize ans.
Le parquet de la ville bolivienne située à la frontière avec le Paraguay et le Brésil soutient que les voyageurs avaient quitté Port-au-Prince deux jours avant le séisme du 12 janvier et ne peuvent pas donc être considérés comme des victimes directes de la catastrophe. Pour atteindre le pays andin, ils avaient transité successivement par la République Dominicaine, le Panama et le Pérou.