Le Premier ministre Madame Micèle Pierre Louis a fait parvenir mardi matin un CD avec une adresse à la nation.

Pendant 45 minutes Madame Michèle Pierre Louis fait un résumé des réalisations les plus importantes de son gouvernement.
Elle réclame une Audit de trois instances différentes: Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif l’Inspection Générale des Finances et un auditeur externe. qui auront la charge de faire le jour sur l’utilisation de ces 197 millions de dollars qu’on accuse son gouvernement d’avoir gaspillé. Pourtant rappelle le Premier ministre, elle s’est rendue en deux fois au parlement , la première avec une boite renfermant toutes sortes de factures des différentes firmes contractantes et maisons de commerce de la place et elle suggère aux sénateurs d’aller voir, eux qui aiment tellement faire le jour sur les dépenses. Malgré le ton posé utilisé on sent un certain énervement parfois tout au long de son Adresse. Elle y évoque notamment les critiques nombreuses qui pleuvent.
« On aime critiquer chez nous mais quand il s’agit de retrousser ses manches et de mettre la main à la pâte, c’est toute une autre histoire.
Va t-elle se présenter oui ou non à la séance d’interpellation du sénat ? Elle fait silence là dessus puisque elle vient tout juste d’ariver et qu’elle va examiner avec ses collaborateurs comment réagir…
Toute la presse consacre sa une à cette Adresse à la Nation de Madame Pierre-Louis.
Un sondage effectué par la salle de nouvelles de MEELODIE FM révèle que si certains citoyens sont favorables à l'interpellation, personne ne veut d'un vote de non confiance.
:" On peut l'interpeller pour lui demander certaines explications. Mais ce n'est pas le moment ont dit les personnes interrogées de renvoyer un gouvernement et de recommencer à zéro. On risque de déboucher sur un premier ministre qui reste là à régler les affaires courantes, comme cela a été le cas avec Jacques Edouard Alexis, ce qui a freiné la marche du pays, de façon spectaculaire, en constituant un élément de blocage".
Comme quoi l'homme de la rue a beaucoup plus de sagesse que certains de nos parlementaires !