Une opération conduite par la police nationale appuyée par la Minustah a été lancée vendredi après-midi contre la base des anciens militaires à Lamentin sur la route de Carrefour ont confirmé les résidents du quartier .


Des équipes de la PNH auraient pénétré dans l'enceinte du camp d'entrainement de Lamentin occupé depuis plusieurs mois par les ex-militaires.

Une cinquantaine de personnes en uniforme ont été appréhendées par les policiers quelques heures après une parade effectuée dans les rues par les militaires démobilisés qui réclament la restauration de l'armée.

L'intervention de la police a provoqué une tension à Carrefour où on signale que des pierres auraient été lancées en direction des policiers qui conduisent le mouvement.

Vendredi matin les ex-militaires avaient reçu le soutien de milliers de personnes de la région qui avaient marché à leur côté réclamant le départ de la Minustah.
Au moins deux personnes ont été blesses par r balles lors d'affrontements vendredi soir à Carrfour entre policiers et militaires démobilisés, mais certaines sources parlent de morts dans les affrontements. 

Plusieurs groupes de policiers ont tenté de prendre le contrôle de la base des ex-militaires sortis en parade à l'occasion du 18 mai, mais ont été confrontés à l'opposition de la population. 
Les policiers ontfait usage de gaz lacrymogène et tiré des coups de feu au moment de l'opération qui a semé la peur et la confusion au sein de la population de Carrefour, selon des témoignages recueillis par téléphone.

En début de soirée, les militaires démobilisés qui revenaient de la parade dans le centre de Port-au-Prince avaient tenté de reprendre le camp d'entraînement de Lamentin avec de la population.

Un policier aurait été désarmé et son arme confisqué. Ensuite des tirs ont éclatés faisant au moins deux blssés par balles, selon un journaliste qui se trouvait sur place.

Toutefois des membres de la population ont fait état de morts parmi des résidents de Carrefour, mais il était impossible de confirmer cette dernière information.

Plusieurs ex-militaires ont été arrêtés à Port-au-Prince par la police, a-t-on signalé.