1. Publication de l'amendement constitutionnel, préalable indissociable pour l'accomplissement des trois points suivants, et surtout super-motivant pour la diaspora si régulièrement sollicitée, notamment dans le programme d'éducation gratuite prévu par l'article 32-1 de la Constitution et supporté par le Président de la République.
2. Nomination des Juges de la Cour de Cassation sur une liste soumise par le Sénat
3. Institution du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.
4. Formation du CEP permanent tel que prévu par la nouvelle constitution, pour la tenue des prochaines élections du tiers du Sénat et des Collectivités.

N.B : La constitution d'un CEP provisoire de consensus risque de provoquer trop de remous et de conflits de personnes et d'intérêts entre les protagonistes. C'est pour le moins inopportun dans les conditions actuelles de fragilité.

5. Elaboration par le CEP nouveau de la Loi électorale devant être votée avant novembre
6. Mise en place du Conseil Constitutionnel
7. Reconduction éventuelle de la CIRH, avec les corrections appropriées et largement discutées
8. Réorientation du mandat et de la mission de la MINUSTAH ; et ou élaboration d'un calendrier de retrait progressif concomitant à la mise en place d'une force nationale de sécurité.
9. Mise en application sereine du projet d'éducation gratuite prévu par l'article 32-1 de la Constitution et supporté par le Président de la République ou d'un corollaire acceptable, avant octobre.
10. Renforcement de la diplomatie haïtienne par le rajeunissement et la dynamisation des cadres

N.B. Les points 7 et 8 ne peuvent attendre ; ils devraient être soumis à l'analyse et au vote du Parlement avant la fin-septembre, pour qu'au début d'octobre tout soit clair pour tout le monde.