Haïti Libre reproduit les propos du ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Edwin Paraison, à l’occasion de la clôture le week-end dernier à Montréal du Premier Forum des Affaires Québec Haïti.
Le ministre Paraison a offert l’encadrement de son ministère dans la quête de participation aux activités économiques et financières du pays.
Pour Edwin Paraison, « la création de partenariats et d’alliances stratégiques » entre les gens d’affaires de la diaspora, les intervenants canadiens et les acteurs locaux en Haïti est une réalité incontournable.

Et le Ministère des Haïtiens Vivants à l’Étranger (MHAVE) voudrait être la « porte d’entrée de la diaspora en Haïti afin de faciliter toutes les démarches administratives visant le placement de capitaux et la création d’emplois par la diaspora et ses partenaires étrangers » a précisé le Ministre.
Cette proposition a été accueillie avec beaucoup d’attention, car le principal obstacle des gens de la diaspora désireux d’investir au pays est constitué par les tracasseries administratives de tout genre, les pots de vin à payer à droite et à gauche avant d’ariver à la realisation de son projet, si jamais on y arrive.

Edwin Paraison a aussi fait état de services d’accompagnement du ministère aux acteurs potentiels, d’assistance juridique et technique pour l’enregistrement de nouvelles compagnies, la participation aux centres de décision, l’intégration aux projets de reconstruction, les services de communication et de diffusion d’informations. Il a par ailleurs rappelé la loi sur les privilèges de Juin 2002, qui dispense les membres de la diaspora ayant acquis entre autres une autre nationalité, d'avoir un visa d’entrée au pays, et de l’accomplissement des formalités relatives au permis de séjour, de la formalité liée a la licence des étrangers, de l’autorisation du Ministère de la justice pour acquérir toutes propriétés immobilières et du paiement des taxes afférentes.

De même, le MHAVE a soumis à l’exécutif un projet de loi pour l’organisation de la coopération inter-haïtienne, et se dit prêt à signer avec le Ministère des Affaires Étrangères un accord facilitant sa représentation permanente auprès des communautés de l’extérieur. Pour le Ministre le « Haitian Dream » d’une nouvelle Haïti est possible avec la « pleine et entière participation de la diaspora ».

BF HaïtiLibre