La pluie continue à tomber et bien des zones du pays sont inondées.

Par exemple celle de Martissant avec une partie de la route du SUD qui se trouve dans un état vraiment trste. Et ceci au 21 ème siècle.

Il y a aussi la zone du Plateau Central à avoir été inondée. Il y a même eu des victimes. TROIS, selon les chiffres officiels

HAITI LIBRE

3 personnes ont perdu la vie suite aux pluies dans le Bas Plateau Central notamment à San Pèdre, une localité de la commune frontalière de Belladère. Des plantations ont également été détruites dans diverses sections communales de Lascahobas comme à Petit-Fond et à La Hoye Casse.

 

 ALTERPRESSE precise:

Elicien Ladouceur, un quinquagénaire, sa femme, Rosemène, et un mineur, âgé de 15 ans, ont été tués par la foudre, le 29 avril 2017, au cours de pluies diluviennes à San Pèdre, une localité de la commune frontalière de Belladère.

Un âne, qui appartenait à ce couple défunt, a également succombé, sur une plantation d’arachides, où se trouvaient les victimes.

Le fleuve Artibonite, en crue à chaque averse, a provoqué la perte de plantations de toutes sortes dans les zones limitrophes.

L’aéroport international Toussaint Louverture a aussi été sous les eaux avec les voyageurs ayant de l’eau jusqu’à la cheville, quand ce n’est pas le genou

Mais tout semble être rentré dans l’ordre maintenant .

Voici ce qu’écrit l’agence HPN à ce sujet:

Pendant plus d’une heure, des passagers ont dû être gardés à bord des avions hier mardi 2 mai. En effet ,l’aéroport international Toussaint Louverture a été inondé dans l’ après-midi,  suite aux nombreuses pluies qui s’abattent sur les différentes régions du pays depuis plusieurs jours. 

Un des vols commerciaux de l’American Airlines a été obligé d’aller atterrir en République dominicaine, a-t-on appris. 

Selon les explications fournies par la coordonnatrice de la Protection civile pour le département de l’Ouest, l’inondation de l’aéroport, récemment rénové, est due  aux eaux de la zone de Clercine, inondée depuis dimanche.

Nadia Lochard a également fait remarquer  que la commune de Cité Soleil demeure la plus affectée par ces pluies diluviennes du point de vue habitat. Viennent ensuite, Arcahaie et cabaret où les récoltes agricoles sont complètement ravagées.Un mort a été enregistré à Cité Soleil suite à ces inondations d'après Nadia Lochard. 

Haiti-Economie: La compagnie Dinasa n'est plus

Fin du  processus de rachat  de  La Dinasa et de sa filiale Sodigaz. Le groupe de distribution et de stockage de produits pétroliers français  Rubis a, en effet, annoncé le mardi 2 mai  le bouclage de l'acquisition de la société.   275  millions d'euros seraient le montant de l'acquisition du premier réseau de stations-service du pays qui opère sous la marque Le National.  

 "Les volumes de vente de Dinasa représentent un accroissement de plus de 35% de l'activité de Rubis Energie dans la zone Caraïbes et ne manqueront pas de générer en perspective des leviers d'approvisionnement", a déclaré  Rubis dans un communiqué.

Rappelons qu' en février dernier, à l'annonce de l'opération,  les acquéreurs  avaient rapporté  que la   Dinasa avait comptabilisé un résultat brut d'exploitation de 40,4 millions d'euros pour son exercice clos fin septembre 2016.

Dinasa , avec 600.000 m3 distribués,   bénéficie d’une présence sur tous les segments de l’offre de produits pétroliers, et occupe également  une position de leader en aviation, GPL, fioul commercial et lubrifiants. La société dispose d’un outil logistique d’importation stratégique et autonome (stockage, accès maritimes).

 

DOSSIER ENVIRONNEMENT:

Haïti-Marchés publics : Rues et trottoirs une nouvelle fois vidés à Pétion-Ville.

Les rues et les trottoirs de la commune de Pétion-Ville, devenue depuis quelque temps, un véritable centre commercial informel, sont une nouvelle fois libérés de bataclans, de marchands et de marchandes. L’opération de déguerpissement a eu lieu lundi. Ce matin encore, piétons et automobilistes pouvaient y circuler librement. Il s’agit pour les autorités municipales de donner une autre image à Pétion-Ville, constate Haiti Press Network.

 

Cette mesure qui n’est malheureusement pas la première prise dans cette perspective, est largement applaudie par de nombreuses personnes, lesquelles se réjouissent de pouvoir circuler enfin dans les rues et sur les trottoirs de Pétion-Ville sans le moindre risque de se faire heurter par un quelconque véhicule et/ou bousculer par une marchande dans le souci de protéger ses marchandises et bataclans installés généralement à même le sol.

Si la mesure annoncée par les autorités municipales de Port-au-Prince pour libérer la Grand-rue, tarde encore à être concrétisée, celle du maire principal de la commune de Pétion-Ville, Dominique St-Roc, semble faire mouche.

Néanmoins, tenant compte des mesures similaires du passé sans succès, pas mal d’observateurs souhaitent que cette fois-ci les rues et les trottoirs soient libérés pour toujours.  

L`Agriculture, la caravane présidentielle et la triste réalité du terrain! 

Jeudi 4 mai 2017 ((rezonodwes.com))– Le secteur agricole demeure, malgré ses faiblesses, l’une des principales sources d’activités génératrices d’emplois et de revenus en Haïti. Forte de 25% du produit intérieur brut, l’agriculture héberge plus de 50% des Haïtiens. Ce qui fait que le pays est à prédominance agricole.

Le secteur agricole haïtien était stratégiquement protégé jusqu’au début de 1980. Plusieurs de nos produits étaient exportés. Haïti était pratiquement indépendante en matière de l’alimentation. Les dirigeants d’alors pouvaient tenir tête aux puissants internationaux qui voulaient, à tout prix, imposer leurs lois aux petits pays.

Après la période dure des Duvalier, des institutions internationales telles FMI, BM, OMC ont élaboré des programmes et les ont imposés à Haïti. Le plan d’ajustement structurel de 1986-1987 avait commencé à détruire toutes les structures du secteur primaire haïtien. Les autorités de l’époque ont abattu les barrières de douane et des produits hautement subventionnés des Etats-Unis ont envahi le marché haïtien.

Le riz haïtien, étant à la base de notre assiette, représente le cas emblématique de la dérégulation capitaliste. En 1995, les droits de douane sur le riz passent de 35% à 3 % suite à un programme de FMI, BM et OMC au profit du riz américain. Depuis, aucune politique publique n’a visé le relèvement ni l’augmentation réels du taux de productivité du pays en matière agricole. Le faible budget du ministère de l’agriculture et des ressources naturelles en témoigne.

La situation critique, alarmante et calamiteuse du secteur va de pair avec la dégradation des conditions de vie de la population globalement. C’est ce qui a, sans doute, motivé les bonnes intentions du président de la République. Mais comment peut-on relancer la production nationale agricole sans penser à restructurer le marché et à protéger les producteurs locaux par rapport aux produits subventionnés étrangers? Comment restructurer le marché et protéger les produits locaux sans s’attaquer à des intérêts des nationaux spécialistes en importation et à des institutions financières internationales? Le pouvoir en place ne s’est-il pas mis à mal en voulant réellement relancer la production nationale dans sa composante agricole?

 

En effet, lundi 1er mai 2017, à Lagrande, localité de 5ème section communale de Saint-Marc, le président Jovenel MOÏSE a lancé officiellement la caravane du changement. La caravane du changement se veut un programme du premier locataire du palais national qui s’inscrit implicitement dans la lignée de celui de l’ancien président Dumarsais ESTIMÉ. Elle vise la mise en valeur des terres du pays pour les porter à produire. La caravane se projette de curer 197 km de canaux d’irrigation, 87 canaux de drainage; de construire 50 km de berges et de réparer 100 km de routes agricoles. Il s’agit de valoriser 32 milles hectares de terre et de faciliter l’accès à la population au crédit et à des équipements modernes.

Ces actions, liées à de bonnes intentions, sont bonnes. Mais, elles ne suffisent pas à encourager les paysans producteurs eu égard à la concurrence outrancière imposée par l’international. Les tenants de la caravane du changement n’ont rien expliqué par rapport à l’importation qui détruit sciemment toute la production du pays.

Mais, en plus, il devient la science de fabriquer des commissions au mépris des institutions qui sont déjà faibles. Qu’est-ce que cette caravane du changement apporte en terme de renforcement des capacités de nos institutions? Les mairies, les associations de paysans, les bureaux agricoles communaux, ODVA sont-ils vraiment en plein dans cette caravane du président?

 

Ces questionnements, loin de s’opposer aux bonnes intentions du président Jovenel, se veulent une réflexion critique pour porter les décideurs à réaliser un bon coup au profit de la population qui souffre et dont les émotions et l’euphorie la rendent naïve. Le sérieux de ce programme doit se mesurer aux prochains budgets de la République.

 

ET POUR TERMINER LA REVUE, un compte rendu de ce qu’a été la journée d’hier 4 Mai.

A 11 heures au  MUPANAH, le Ministère de la culture recevait l’écrivain-historien Bernard Diederich spécialiste de l’Amérique latine  qui a écrit sr la dictature de Trujillot, celle de Somoza, mais particulièrement sur celle de Duvalier.

Bernard Diederich a répondu de manière très humoristique au Journaliste Marcus qui l’interrogeait sur les moments les pus horribles de la dictature Duvalier. Il n’a pas manqué de fasciner le public par sa mémoire phénoménale des faits qui ont marqué des moments de la dictature de Duvalier. Il y a eu après vente signature .

Bébé Dòk, sorti en créole, sous les soins du Ministère de la culture qui a fiancé la sortie de l’ouvrage. Le ministre de la culture Limond Toussaint a remis une plaque de remerciements à Diederich.

Dans la soirée, toujours ce jeudi 4 mai, c’était le Grand Gala des 60 ans de carrière Pianistique de Micheline Laudun Denis .

La soirée s’est déroulée au Karibe Konvention Center, dans une sale aménagée pour la circonstance où deux pianos trônaient en maître sur un podium, tandis que tout autour de la pièce des écrans géants avaient été places reproduisant les moindres moments de la soirée organisée par la Fondation CULTURAMA dont l’objet est de promouvoir et de soutenir la création artistique contemporaine tant haïtienne qu’internationale dans les domaines aussi variés que la musique, les arts visuels, l’artisanat et de favoriser les échanges culturels entre les différents pays du monde.

Parmi les artistes invites et qui avaient répondu à l’invitation citons: NICOLE ST VICTOR, MICHELINE DALENCOURT, VICTORIA JOSEPH  ( il s’agit d’une violoniste exceptionnelle, fille de Romel jOSEPH, récemment décédé), Monett Victor Léopold Alcin, une soprano, Ryd Alan Pierre Louis, Pianiste, Jonathan Perry, pianiste, Suke Guerrier, pianiste.

Plusieurs témoignages ont été présentés, Citons celui de Patrick Audant, de Sabine Boisson

Mais le moment le plus fort , intense de la soirée a été le Concerto de Grieg, avec Micheline  Laudun Denis come pianiste accompagnée l par l’orchestre philharmonique de Cuba, sous la direction d’un grand Chef d’orchestre dont je ne me rappelle pas le nom mais qui avait tenu à faire le voyage pour assister à ce Gala en l’honneur de Micheline Laudun Denis qu’il avait donc rencontré le mois dernier et a qui il a tenu à remettre une plaque d’honneur.

Dans les interviews réalisées par le Vidéaste Maxence Denis à Cuba, nous avons écouté le témoignage d’une des musiciennes de l’orchestre, comparant le jeu de Micheline  Laudun Denis à celui d’Arthur Rubenstein

Ce qui était aussi frappant dans cette soirée c’était la présence de tout ce public qui avait tenu à être présent pour fêter Micheline Laudun Denis, lui rendre hommage et tout le monde est parti emballé, heureux d’avoir passé une soirée exceptionnelle

C’était jeudi 4 mai au Karibe Convention Center

Et c’était notre Revue pour la semaine