Cette semaine a été celle de la grève lancée par les SYNDICATS de transports publics pour réclamer ne baisse du prix de l’essence.

Grève qui a paralysé le pays pendant toute la journée du Lundi 2 Février et qui a condit le pouvoir qui avait avant la grève consenti à une toute petite baisse de ce prix, à rebattre les cartes et à consentir une nouvelle baisse.

 Un rappel des faits :

 

DIMANCHE 1ER FEVRIER

Le mot d’ordre de grève lancé par les syndicats des chauffeurs pour les lundi 2 et mardi 3 février, en vue de forcer le gouvernement Martelly-Paul à revoir à la baisse les prix des produits pétroliers, dont le baril est vendu à moins de 50 dollars sur le marché international, est maintenu. C’est-ce qu’a indiqué le syndicaliste, Duclos Bénisoit, qui exige de l’État une réduction d'au moins 100 gourdes sur le prix du gallon de l’essence.

 La maigre révision à la baisse des prix des carburants, annoncée dans un communiqué officiel en date du vendredi 30 janvier 2015, n’ébranle guère les syndicats des chauffeurs qui persistent et signent pour une paralysie totale du transport en commun ce lundi et mardi.

Ces syndicalistes semblent ne pas vouloir revenir sur leur décision. Ils annoncent un bras de fer avec le gouvernement qui, juge plus d’un, ne révise pas vraiment  les prix du carburant, tenant compte de la chute galopante des prix sur le marché international.

 

LUNDI 2 FEVRIER

La grève lancée par les syndicats du transport en commun pour contraindre le gouvernement à réduire les prix des produits pétroliers d’au moins 100 gourdes le gallon, est largement respectée, ce lundi 2 février.

Les activités économiques et le transport public sont perturbés pour la première journée de grève des syndicats des transports. Le constat est pareil un peu partout à travers le pays.

Les activités, y compris l’école, fonctionnent à minima dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Une situation qui n’est pas trop différente dans les provinces, selon des correspondants.

Les moyens de transport en commun sont très rares dans divers circuits. Sauf quelques véhicules privés et des chauffeurs de taxi-moto qui circulent dans des rues où la circulation est généralement abondante.

 

MARDI 3 FEVRIER

Une Entente est trouvée entre le Gouvernement et les Syndicats concernant le prix des produits pétroliers

Les prix sont fixés comme suit:

le prix du gallon de l’essence passe de 215 gourdes à 195 gourdes ;

le prix du gallon de diesel passe de 177 gourdes à 157 gourdes ;

le prix du gallon de kérosène passe de 171 gourdes à 156 gourdes.

 

MERCREDI 4 FEVRIER

Les organisations politiques reviennent avec leurs manifestations de rue, pour exiger le départ du president martelly.

Elles fixent TROIS DATES: 4, 5 ET 7 JANVIER.

Dès le 4 les couleurs sont affichées: les manifestations sont caractérisées par la violence: Beaucoup de voitures sont affectées: Vitres cassées, quand ce n’est pas le véhicule entier qui est brûlé ….   ….   ….

 

5 JANVIER; LES ETUDIANTS DES SCIENCES HUMAINES GAGNENT LES RUES POUR PROTESTER CONTRE LA TROP FAIBLE DIMINUTION DU PRIX DE L’ESSENCE…

 

Pour la deuxième journée consécutive, Des étudiants de la faculté des sciences humaines ont une nouvelle fois dressé des barricades de pneus enflammées au niveau du centre-ville de Port-au-Prince, pour protester contre le faible ajustement des prix des produits pétroliers à la pompe.

 

Les protestataires ont jugé insignifiante, cette baisse du prix de l'essence, suite à une entente qui a été trouvée, lundi soir, entre le gouvernement et des syndicats des chauffeurs.

 

Même cadre figure aux abords de la Faculté d'ethnologie ou les étudiants de cette entité avaient bloqué la zone.

 

Des affrontements ont éclaté entre les forces et des étudiants protestataires, ce qui avait créé un vent de panique au niveau de la zone.

 

Ils ont incendié 2 véhicules immatriculés service de l'Etat.

 

MANIFESTATIONS A DAMIEN

Parallèlement Les étudiants de la faculté d'agronomie ont poursuivi leur mouvement mercredi à Damien, pour réclamer la démission sans condition du ministre de l'agriculture, Jean François Thomas.

 

Des leaders de ce mouvement ont réaffirmé leur refus de toute négociation selon eux, seul le départ du ministre Thomas permettra de débloquer la situation.

 

Des partis politiques et organisations non syndicales réclament la poursuite de la grève dans le secteur du transport.

 

Les dirigeants de l'opposition radicale, au sein de la table de concertation regroupant notamment le Mopod et Pitit Dessalines, déplorent l'accord entre le gouvernement et les syndicats ayant permis la levée de la grève.

 

Turneb Delpé, dirigeant du Mopod, propose une concertation avec d'autres syndicats afin de relancer la grève. L'opposition radicale, qui réclame la démission du chef de l'état, avait misé sur la grève des syndicats pour intensifier la mobilisation. Les dirigeants de la table de concertation annoncent la reprise des manifestations ce mercredi.

 

Dans le même temps les étudiants de l'Université d'état d'Haïti (UEH) ont poursuivi hier leur mouvement de protestation pour exiger une baisse significative des prix de l'essence. Ils critiquent les leaders des syndicats qui ont accepté une baisse insignifiante. Selon les étudiants cette réduction de 20 gourdes n'aura aucun impact sur les prix des produits de premières nécessités.

 

Les étudiants protestataires réitèrent leur détermination à poursuivre les manifestations jusqu'à satisfaction complète de leurs revendications.

 

Les leaders de l'opposition radicale et les étudiants exigent une baisse de 100 gourdes sur le gallon d'essence.

 

Ces revendications sont jugées exagérées par l'économiste Claude Beaubeuf. Il soutient que le gouvernement pourrait adopter des dispositions et accorder une baisse de 40 gourdes.

 

L’AGENCE HAITIENNE DE PRESSE REPRODUIT LES DECLARATIONS D’UN ANCIEN GOUVERNEUR DE LA BRH:

 

Il  prend le contrepied des explications avancées par le gouvernement pour ne pas réduire substantielement les prix du carburant: Fritz Jean  et le sénateur Steven Benoit soutiennent que la réalité est que  les fonds du trésor public et les Fonds Petro Caribe  ont éte gaspillés et investis dans des projets –bidon.

 

Il a rejeté l’argument  du ministre des Finances et de proches, selon lequel le gouvernement veut companser des pertes occasionnées ces dernières années par la subvention du carburant.

 

L'économiste  affirme croire  plutôt à une situation financière du pays, due à une mauvaise gestion et utilisation des fonds du tresor publice et des fonds Petro Caribe.

 

Il a indiqué que le gouvernement brandit ces preéextes, alors que  les fonds  publics ont eté gaspillés dans des projets bidon et dans des pseudo programmes sociaux comme Ti manman cheri, katye pa m poze et autres du même genre.

 

"Il est injuste que les citoyens paient les conséquences de la mauvaise gouvernance économique des autorités et que des millions de dollars tirés des fonds petrocaribe ont été dépensées dans le cadre de projets bidons" a denoncé l'ancien gouverneur de la Banque cenrale.

 

M. Jean soutient que le coût de l’essence doit refléter la situation sur le marché international. Mais il  dit espérer que la réduction très modeste des prix à la pompe, pourra amener un certain apaisement.

 

Le sénateur Steven Benoit a lui aussi fait une série de révélations relative  à la gestion du gouvernement de la chose publique.

 

Le pouvoir refuse  de répondre aux revendications de la population pendant que les fonds du trésor public sont  détournés.

 

Le sénateur déplore que, près de 3 ans après, aucun detail n'ait été fourni au parlement  pour  les   5 milliards  de gourdes du fonds Petro-Caribe décaissées  pour  porter officiellement secours  aux victimes du cyclone Sandy.  De plus, denonce-t--il « Ces fonds ont été décaissés sans appel d’offre.

 

Il a indiqué par aileurs que le pouvoir a  versé des centaines de millions de dollars à des compagnies dominicaines appartenant au sénateur Felix Bautista, tels Hadom, Rofi SA, MIN mais qui n'existeraint  pas en réalité,  pour la réalisation de projets  qui n'ont toujours pas debuté, alors qu'on s'approche à grands pas de la fin du mandat du président Michel Martelly.

 Il a fait savoir qu'il va recourir à l'aide des autres senateurs en fonction pour convoquer le gouvernement.

Est Publiée, La Liste officielle des groupes musicaux du Carnaval National 2015 qui se déroulera à port-au-Prince les 15,16 et 17 février : Djakout, T-Vice, Carimi, Kreyòl La, Barikad Crew, Rockfam, T-Mickey, Vwadèzil, King Posse, Boukman Eksperyans, Le Konpa, Deng One, K-Zino, Anbyans, Team Lòbèy, Brother Posse et Bèl Plezi.

 

ET PUIS CETTE INFORMATION

 

Et elle n'est pas flatteuse pour nous autres haïtiens. Ecoutez plutôt

Fatigués de couper des arbres sur le teritoire ha¨ˆtien, nos frères haïtiens ont decide de poursuivre le déboisement en république dominicaine.

 

La Fondation Faune Sans Frontières, a déposé une plainte en République Dominicaine, concernant la coupe clandestine d’arbres sur le territoire dominicain afin de produire du charbon de bois destiné au marché haïtien, provoquant des dommages considérables à l’environnement.

 

Manuel Cruz Estévez, le Président de cette Fondation a indiqué que les espèces coupées sont notamment le Campeche , pomme étoiles , mangue et pins, en grande demande en Haïti.

 

Il a précisé que les zones les plus touchées sont à l'embouchure de la rivière Massacre dans la baie de Manzanillo et les zones boisées de La Laguna composant le Parc national de Montecristi, le long de la route et dans les communautés entre autres de Coco, Montecristi-Dajabón, Los Pinos, Loma de Cabrera, Santiago de la Cruz, El Cambronal, Capotille et Tamarindo.

 

Le Président de la Fondation a expliqué que des groupes d’haïtiens traversaient en territoire dominicain, depuis les communautés de Fort Liberté, Ferrie, Limonade et Perches pour couper du bois, construisant des fours cachés, puis transportant une partie de la production de charbon à dos d'ânes en Haïti.

 

Cruz Estévez exhorte les services de protection du milieu ambiant et le CESFRONT (Cuerpo Especializado de Seguridad Fronterizas) d’agir pour protéger les forêts de la région et éviter que le trafic de charbon ne cause la disparition des écosystèmes de ces zones, malgré une augmentation de 8% de la couverture forestière ces 10 dernière année (selon le Ministère de l’environnement dominicain).

 

Le Gouverneur Viany Medina (Independencia) a fait savoir, que dans la région Sud-Ouest, les autorités prenaient des mesures pour empêcher les Haïtiens de traverser illégalement de leur pays pour déboiser les forêts dominicaine pour produire du charbon de bois.

 

Selon des études réalisées par des organisations indépendantes dans la région, au moins 22,170 tonnes de charbon de bois, l'équivalent de 362,000 sacs de charbon sont ainsi produits et transportés clandestinement chaque année, de la République Dominicaine en Haïti. Ces études révèlent qu’environ 86% du charbon de bois consommé en Haïti, provient d'arbres coupés sans autorisation en République Dominicaine sans qu'aucune autorité militaire ou de l'environnement de parviennent à mettre un terme à cette pratique, qui implique également des complicités dominicaines.

 

MORT DE L’ARCHITECTE GERARD FOMBRUN

 

Il est dans la matinée du dimanche 1er février 2015. Il avait 88 ans.

 

Gérard Fombrun a considérablement contribué à la promotion et la sauvegarde du patrimoine culturel haïtien par son engagement en tant que fondateur du Musée Ogier-Fombrun, comme membre du Conseil d'administration du Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) et de l'Institut National de la Culture et des Arts (INAHCA), institution qui en 1983, avait pour mission de coiffer, entre autres, les institutions culturelles d'Haïti.

 

En cinquante ans de carrière, il a accompli de nombreuses réalisations parmi lesquelles : l’aéroport International Toussaint Louverture, le Complexe hôtelier de Moulin sur Mer, le Wharf de Port-au-Prince, plusieurs buildings et le cinéma Impérial. Il était aussi connu pour ses maisons gingerbread.