Jovenel Moïse, à quand la fin du one man show ? 

C’est la question que pose le journal Le Nouvelliste comme titre d’un article d’où nous tirons ceci;

Comme d’autres présidents avant lui, Jovenel Moïse fait l’apprentissage du pouvoir. Ses premiers pas montrent qu’il se croit capable de tout faire, convaincu qu’il réussira là où ses devanciers ont échoué. Le nez dans le guidon de ses promesses, il pédale, guide sa caravane et personne ne devrait questionner ses affirmations, mettre ses projets à l’épreuve de la rationalité, de la réalité de nos ressources budgétaires, de l’impossibilité de contracter des prêts non concessionnels sur le marché financier international après l’annulation de la dette d’Haïti. 

Comme d’autres présidents avant lui, Jovenel Moïse fait l’apprentissage du pouvoir. Ses premiers pas montrent qu’il se croit capable de tout faire, convaincu qu’il réussira là où ses devanciers ont échoué. Le nez dans le guidon de ses promesses, il pédale, guide sa caravane et personne ne devrait questionner ses affirmations, mettre ses projets à l’épreuve de la rationalité, de la réalité de nos ressources budgétaires, de l’impossibilité de contracter des prêts non concessionnels sur le marché financier international après l’annulation de la dette d’Haïti. 

Mais, généreux dans le verbe, il promet, promet et promet comme si Haïti était le Qatar ou un de ces pays riches du golfe. Sur un ton de campagne électorale, il a promis un aéroport à Ouanaminthe, se réjouit de la réfection de rues aux Cayes. Il parle, parle et laisse l’impression qu’il n’est pas dans la réflexion stratégique. Autrement, il aurait compris qu’il faut se rendre à l’évidence qu’avec le niveau de dégradation du parc Macaya et de tout le massif, les millions dépensés en infrastructures dans la ville ne feront pas long feu. Les nécessaires travaux de gabionnage, de profilage de berge n’auront que des effets limités. Les lits de l’Acul et particulièrement de la Ravine du Sud illustrent déjà l’étendue de la situation et du risque de catastrophe environnementale qui se précise parce que des autorités, sur une longue durée, réfléchissent sur des coins de table, sans intelligence pour intégrer les populations dans l’effort intelligent, rationnel pour stopper la dégradation et résoudre les problèmes environnementaux en amont. 

Haïti Libre informe : 

La terre a tremblée dans les Nippes :

La Direction de la Protection Civile nous informe qu'une secousse sismique modérée a été ressentie mercredi matin au environ de 3h17, à Anse-à-Veau et Arnaud (Nippes), créant un mouvement de panique au sein de la population.

Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) informe la population qu’une éclipse solaire partielle se produira en Haïti, le lundi 21 août 2017 entre midi  et 4H PM.

Le Ministère demande à la population de NE PAS REGARDER LE SOLEIL A L'ŒIL NU, sous aucun prétexte pendant l’éclipse. 

Il est déconseillé d’utilisez les lunettes de soleil ou lunettes de protection contre les rayons ultra violets (UV) pour regarder l’éclipse. Elles ne pourront pas protéger vos yeux et vous risquez d’avoir des dommages graves et irréversibles à la vision car les rayons brûleront la rétine, organe vital de la vision. 

Le Ministère réitère sa volonté de servir la population haïtienne. 

SECURITE

Départ prochain des brésiliens :

Le Président du Brésil, Michel Temer, a annoncé que les casques bleus brésiliens participant à la Minustah en Haïti, commenceront à revenir à compter de la fin du mois d’août « Les forces armées brésiliennes quitteront Haïti à partir du 31 août avec un plein sens du devoir accompli ».

HPN

Haïti-Sécurité : Fin de mandat de la MINUSTAH, quel est le bilan ?

 ‘’La MINUSTAH ne détient pas de mandat visant à appuyer le gouvernement dans son processus de remobilisation de l’Armée’’. Déclaration signée de la cheffe civile de la mission onusienne. Toutefois, Sandra Honoré qui se dit consciente du débat provoqué par la question relative à la création d’une nouvelle force de défense en Haïti, déclare qu’il reviendrait à la nouvelle mission onusienne qui remplacera la MINUSTAH en octobre prochain, la MINUJUSTH, de faire les considérations nécessaires. Elle a également rappelé que le processus de retrait de la MINUSTAH est en cours en vue de son départ définitif en octobre prochain.

C’est ce qui a été prévu dans la résolution du conseil de sécurité de l’ONU, une nouvelle mission onusienne d’appui à la justice haïtienne, MINUJUSTH prendra le relais.

Apres treize années de présence en Haïti, la cheffe civile de la MINUSTAH estime que des avancées ont été effectuées notamment sur le plan sécuritaire et en ce qui a trait à la professionnalisation de la PNH.

Les déclarations de la représentante d’Antonio Gutteres en Haïti n’ont pas tardé à susciter la réaction des politiques.

Pour l’ancien colonel Himmler Rebu, la MINUSTAH durant ses treize années de présence en Haïti n’a été qu’un instrument de manipulation politique.

Tranchant par rapport à cette force militaire étrangère, l’ex-secrétaire d’Etat à la sécurité publique estime qu’elle symbolise l’échec, du moins dans sa réalité politique. 

Reconnaissant toutefois le caractère dissuasif de la MINUSTAH, Himmler Rebu jette la responsabilité de sa présence en Haïti sur les politiciens qui souvent surestiment la capacité de la communauté internationale à aider à la résolution de certains problèmes.

Selon l’analyse de l’ancien ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Reginald Delva, la MINUSTAH n’a pas réussi sa mission en Haïti qui consistait en la stabilisation du pays.

Toutefois, il estime qu’en termes de répartition et organisation de troupe au sol, la force onusienne déployée en Haïti a été un modèle efficace dont les autorités haïtiennes n’ont rien appris sur le plan sécuritaire.

Encore SECURITE

Sous la garde de la police, trois importants présumés criminels se sont evades

Milot Berger, un présumé chef de gang impliqué entre autres méfaits dans l'attaque sur le cortège présidentiel à l'Arcahaie, s'est évadé ce matin ainsi que deux autres détenus, dont un étranger recherché par le FBI, a confirmé pour le journal plusieurs sources. 

« Les six policiers de la BLTS [Brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants] qui assuraient la garde ont indiqué que les suspects étaient encore en cellule vers les 3hrs du matin. Ces détenus, transférés de la DCPJ à la BLTS étaient censés être dans une cellule plus sûre », a expliqué une source à la direction générale de la PNH. 

« Des mesures de rétention ont été prises contre ces six policiers qui montaient la garde. Ce sont des policiers ayant suivi la jungle training en Colombie. Ils étaient aussi entraînés aux États-Unis. Les six étaient armés de fusils d'assaut. Pas un seul coup de feu n'a été tiré », a indiqué notre source. 

« Il n'y a pas eu de barreaux sciés. Il y a un semblant de casse dans une fenêtre mais cela donne l'impression d'être plus un montage que quelque chose de réel. Il y a un des détenus très costaud qui ne pourrait pas s'enfuir en passant par là », a confié cette source qui souligne que toutes les unités de la PNH recherchent activement ces individus. 

Haiti-immigration: 15 ressortissants haïtiens interceptés au large des Bahamas

Toujours Migrants

Haïti en Marche écrit: 

C’est un afflux soudain et difficilement contrôlable . Les pouvoirs publics contrôlable. Les pouvoirs publics canadiens peinent à faire face `q l’arrivée de ces centaines de réfugiés haïtiens qui fuient les Etats-Unis pour demander l’asile. En pleine période estivale, et après un flottement initial, le gouvernement a finalement repris la main pour gérer l’afflux de réfugiés à la frontière entre ls Etats-Unis et la province canadienne du Québec. Les autorité ont été obligées de transformer l’emblématique stade olympique de Montréal en centre d’accueil de fortune. 

Pourquoi une telle vague de réfugiés haïtiens au Canada 

C’est la conséquence de la perte de leur Statut de Protection Temporaire (TPS) aux Etats-Unis Ce TPS avait été accorde à près de 60.000 Haïtiens peu de temps après le séísme du 2 Janvier 2010. 

Du côté de Nouvelliste, on lit: 

Canada : Les Haïtiens continuent d'affluer, la solidarité haïtienne s'organise

Il y a des jeunes mères, avec des enfants sur le bras. Il y a des pères qui se battent pour assurer l'avenir de leurs enfants. Il y a des jeunes, dépités par un pays où le chômage est la règle et l'emploi l'exception. La liste est longue. Ils ne sont pas que des statistiques, ces compatriotes qui patientaient aux portes du Canada, à quelques encablures du bureau des douanes de Bernard Lacolle, lundi. L'assistance est un mélange d'adultes, de jeunes, 

ET POURTANT: 

« On ne veut pas quitter le pays », crient les étudiants de l’UNDH

« Je ne veux pas quitter Haïti. Je veux y rester, me former pour servir et participer au développement de mon pays », tel est le cri de Malachie Cédric, étudiant en 4e année à l’Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH), le mardi 15 août, à occasion de la Notre-Dame de l’Assomption. 

Environ une cinquantaine d’étudiants en médecine et en pharmacie, vêtus de leur blouse blanche, se sont rendus à la cathédrale de Port-au-Prince pour prier mais aussi pour porter leurs revendications aux ministres de l’Église catholique dans le but de sauver l’année académique. Les activités académiques sont interrompues depuis environ cinq mois suite à la crise qui sévit à l’université.

« Notre-Dame de l’Assomption est notre patronne. On vient prier Dieu afin qu’il touche le cœur des responsables de l’Église catholique et les responsables de l’université pour trouver une solution », égrènent l’un après l’autre les étudiants interviewés par la presse.

Ils sont un peu plus 1 000 étudiants en souffrance qui attendent que les responsables trouvent une solution pour un dégel de la crise et prennent des dispositions pour satisfaire leurs revendications. « Les étudiants de la Faculté de pharmacie exigent la reconnaissance de cette entité par le ministère de la Santé publique et de la Population. Ceux en médecine exigent l’hôpital universitaire Saint-François de Sale pour assurer leur période de stage. « On a beau avoir des rencontres, des réunions on a organisé des mouvements de protestation, des marches, on a pris la voie de la presse entre autres… Rien de tout cela n’a porté aucun fruit », ont-ils expliqué.

Cette fête a été l’occasion pour eux de multiplier les conférences de presse, de raconter leur tourment. Après la célébration eucharistique qui a été présidé par Mgr Marie Eric Glandas Toussaint, les étudiants se sont entretenus avec des ministres religieux. « Nous exhortons nos responsables, les prêtres catholiques qui souvent nous encouragent à cultiver la pitié, la tolérance, la charité, l’amour du prochain, le pardon… de faire pareil », a soutenu une étudiante en médecine.

Un autre explique que les autorités ecclésiastiques doivent penser à la jeunesse. « On n’a pas choisi de laisser le pays, d’aller au Chili. On prend le chemin de l’université parce que qu’on veut participer au futur de notre chère Haïti », a affirmé Géoboham Joseph qui dit vouloir garder sa confiance en l’Église catholique.

Il exhorte le cardinal Chibly Langlois, le chef de l’Église catholique d'Haïti, à prendre des mesures visant à ouvrir le plutôt possible l’UNDH.

CATASTROPHES: Haïti : 6 femmes mortes noyées et 18 autres personnes rescapées, dans un naufrage à l’Ile de la Tortue.

Les corps sans vie de ces six femmes ont été retrouvés par la mairie de l’Ile de la Tortue, confirme, à l’agence en ligne AlterPresse, le maire principal de cette commune, Josemane Lubin.

L’accident a été enregistré au moment de coups de vents violents, associés à des averses orageuses, qui ont surpris les marins du à voile pendant une quinzaine de minutes.

L’intervention des membres de la municipalité de l’Ile de la Tortue et des marins de quelques voiliers a permis de secourir 18 personnes, alors que plusieurs autres sont, jusqu’à maintenant, portées disparues.

Certaines des personnes naufragées ont été transportées d’urgence à l’hôpital, pour recevoir les soins que nécessite leur cas.

Les opérations de sauvetage se poursuivent, dans le but de retrouver d’autres corps ou rescapés, fait savoir Lubin.

La mairie de l’Ile de la Tortue n’est pas en mesure de fournir des informations sur le nombre exact de personnes, qui étaient à bord de ce batiman mettant voile vers Port-de-Paix.

Le drame s’est produit en mer, entre l’Ile de la Tortue et Port-de-Paix. Des dizaines de personnes étaient embarquées à bord de ce navire, sur le port de l’Ile de Tortue, pour se rendre à Port-de-Paix, selon les témoignages recueillis.

Interrogé par AlterPresse, Gabriel Santiague, un habitant de l’Ile de la Tortue, déplore les mauvaises conditions de transport maritime, dans lesquelles voyagent les gens dans la zone. Ce qui serait à la base de ces naufrages répétés.

Le Service maritime et de navigation d’Haïti (Semanah) n’arrive pas vraiment à contrôler les ports du pays, alors que les voyages maritimes ne se font pas dans de bonnes conditions météorologiques.

« Pas de gilets de sauvetage pour les passagères et passagers. Les marins des voiliers ne consultent pas la météo, pour s’informer des conditions météorologiques, sans oublier la surcharge des bateaux à voile, qui desservent la population dans la zone ».

Autre catastrophe: Haïti : 13 blessés dans 2 accidents de circulation automobile aux Gonaïves et à Saint-Marc

13 blessés, dont 7 victimes graves, aux Gonaïves et six dans la localité « Terre noire » à Saint-Marc, dans le département de l’Artibonite, ont été enregistrés dans deux accidents de circulation, survenus le mardi 1er août 2017, sur la route nationale No. 1, indique la Direction de la protection civile (Dpc) sur son fil twitter, consulté par l’agence en ligne AlterPresse.

Les 7 blessés, enregistrés aux Gonaïves, ont été transportés à l’hôpital public « La Providence », pour recevoir les soins que nécessitaient leurs cas.

Parmi les six blessés recensés à Saint-Marc, figurent 3 femmes.