Ça y est la date des élections est officielle maintenant: le deuxième tour des présidentielles et des législatives aura lieu le 24 Janvier.
Mais, Mais, à condition que le Numéro DEUX des candidats en pointe accepte d’aller lui aussi aux élections.
Michel Martelly a publié un arrêté présidentiel convocant le peuple en ses comices.
Le Président Martelly aussi fait savoir qu’il quittear le pouvoir le 7 février pour passer l’écharpe à son successeur, le gagnant du 2 ème tour des élections.
Cette semaine a vu arriver deux « special envoys » du gouvernement américain l’ambassadeur Thomas Shannon, conseiller au State Department et le coordonnateur spécial pour Haïti Kenneth Merten. Ils ont passé le premier jour de leur séjour de deux Jours ( mercredi 6 et jeudi 7 février) avec les acteurs politiques clés, comprenant le président Martelly, le premier ministre Evans Paul et le candidat de l’opposition Jude Célestin. Ils espéraient convaincre Célestin de participer au second tour.
Mais Célestin a répondu qu’il ne croyait pas en ces résultats officiels publiés par le CEP et a préféré demander un recompte des voix qu’auraient porté le candidat du pouvoir Jovenel Moïse en première position.
L’on sait que le candidat au pouvoir de son côté affirme que les irrégularités constatées sont plutôt le fait d’employés du CEP incompétents. Mais ces allégations n’ont pas cessé de déclencher une vague de protestations et une crise de confiance vis à vis du CEP.
Mardi dans la soirée Célestin a demandé au gouvernement d’appliquer les recommandations faites par la commission d’évaluation de 5 membres. Qui avait reconnu dans un rapport de 14 pages que le premier tour des Elections avait été caractérisées par des irrégularités flagrantes.
Pour Jude Célestin, ce conseil electoral ne bénéficie plus de la confiance de la population pour pouvoir être à même de mener un second tour.
Célesstin dit dans son memorandum transmit au gouvernement mardi soir:
“ Nous attendons que le gouvernement prenne ses responsabilités en observant les recommandations de la commission. Sans le moindre délai“
Cependant cette déclaration de Célestin arrive avant l’arrêté présidentiel, ne manqué pas de souligner le quotidien Theé Miami Herald, dans un article de la journaliste Jacqueline Charles
Le président a seulement cédé sur un point; Les élections du 24 janvier ne comprendront pas les élections locales pour 7.000 sièges dans 570 municipalités ce qui attire un nombre de 35,000 candidats.
Ce memorandum de Célestin souligne également le Herald arrive avant la visite Mercredi avec la rencontre avec Shannon ainsi que la confirmation que le représentant de l’église catholique au sein du CEP, RICARGO AUGUSTIN ait présenté sa démission, après avoir été accuse d’avoir accepté des pots de vin venant de candidats à la législation
Pour participer au second tour, Célestin demande entre autre que les élections locales soient enlevées du lot, que des changements soient effectuées dans la machine électorale et qu’il ait 30 jours pour pouvoir mener champagne.
On ne sait pas encore si il a accepté de participer dans les conditions actuelles.
Mais on voit difficilement comment les réformes attendues par Jude Célestin pourront être effectués en 18 jours. ( ces 18 jours qui séparent de la date des élections).
La position de Jude Célestin est accueillie avec satisfaction par divers secteurs. Citons l’avocat ….
Ensuite I y a Anthony Dessources de Fanmi Lavalas qui ne manqué pas de souligner: Comment peuvent ils penser que le people acceptera d’aller aux élections dans de tells conditions. “ Nous ne pouvons pas accepter que des étrangers arrivent dans notre pays et y crèent une situation sans dessus-dessous.
Une enquête menée à travers les rues de Port-au-Prince montre aussi que le peuple n’a pas du tout l’intention de se présenter aux élections dans les conditions actuelles ‘Nous avons perdu confiance, ont répondu la plupart des personnes interrogées dans les rues par l’agence AP.
Cette semaine a été caractérisée par des coups de théâtre à répétition: D’abord le CEP informait le président dans une lettre en date du 4 Janvier, qu’il ne pouvait en aucun cas être prêt pour le 17 Janvier pour les élections et avoir le prochain président prêter serment le 7 février.
Le Palais répond en invitant le Conseil à une rencontre au Palais le mardi 5 Janvier. La rencontre n’a pas lieu à cette date.
Mais on apprend que le 6 Janvier les deux envoyés spéciaux de Washington Thomas Shannon et Keneth Merten arrivent au pays.
Mais la veille, c’est à dire le 5 Janvier, le CEP se disait prêt à accepter la date du 24 Janvier pour ce second tour des élections et avoir la prestation de serment du prochain président le 7 février.
Autre information pour cette semaine
Des partis de l’opposition veulent un gouvernement de transition
Rosemond Pradel, le Secrétaire général de la Fusion des Sociaux démocrates (FUSION, 0.38% des votes) a indiqué que son parti entendait soumettre une proposition pour la formation d'un gouvernement de transition. Selon lui, cela ne vaut plus la peine de tenter des efforts pour respecter la date du 7 février pour l'entrée en fonction d'un nouveau Président d’Haïti.
De son côté l'Organisation du Peuple en Lutte, souhaite également la formation d'un gouvernement de transition qui aura la mission de réaliser les élections dans un court délai. Tandis que le « Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique » (MOPOD,) parle d'une transition de deux ans pour s'attaquer aux problèmes structurels de la Nation.
Pour cette semaine, signalons aussi cette etude de Kesner Pharel / Création d’emplois :
Et l’économiste de conclure:
Promesses non tenues de l’administration Martelly .
« Les secteurs fondamentaux dans toute économie, électricité et eau, ont accusé la pire performance au cours du mandat Martelly ».
Arrivé au pouvoir sans aucune expérience dans la gestion de la chose publique, M. Michel Martelly avait fait de mirobolantes promesses à la nation sur le plan socioéconomique.
Au moment des bilans, les principaux responsables de l’équipe Martelly tentent de justifier les raisons expliquant pourquoi certaines promesses n’ont pas été tenues.
Après le terrible séisme du 12 janvier 2010, les leaders politiques, économiques et sociaux avaient mis en place, dans le cadre de la refondation du pays, un plan dénommé « Plan stratégique de développement d’Haïti (PSDH) ».
Ce plan était basé sur quatre piliers : 1. Refondation territoriale, 2. Refondation économique, 3. Refondation sociale et 4. Refondation institutionnelle.
Ce plan très ambitieux qui allait être exécuté par la nouvelle équipe Martelly, visait principalement à faire d’Haïti un pays émergent dans la perspective de 2030. Les concepteurs du PSDH avaient prévu que le pays devrait croître à un rythme annuel de plus de 5% pour atteindre même 10%.
Le manque d’expérience politique du Président de la République avait conduit, très tôt au début du mandat, à des chocs avec des membres du Parlement. En outre, le refus du Premier ministre et d’autres membres du gouvernement à répondre aux invitations et convocations du Parlement ont contribué à la dégradation des relations entre les deux institutions.
Ceci a eu un impact négatif sur l’établissement des politiques publiques, dégradant ainsi l’environnement des affaires et décourageant les investissements privés dans l’économie nationale.
Pour cette semaine aussi, signalons le fait que le gouvernement dominicain a envoyé des troupes sur la frontière our empêcher à des Haïtiens expulses de la République dominicaine et se trouvant maintenant en Haïti de revenir sur le teritoire dominicain.
C’est une dépêche de AP ( Associated Press) qui en parle.
Il s’agit de centaines de soldats à avoir été envoyé ssur la frontière pour rendre ce retour des Haïtiens impossible. Un contingent de 900 troupes a été détaché dans le cadre d’une operation baptisée : Opération paravent.
"Operation Shield.".Les troupes ont été rejointes par 1.200 soldats qui patrouillent la zone frontalière.
La Terre a tremblé à Trinidad le 5 Janvier. C’est le premier tremblement de terre enregistré pour l’année 2016
Haïti : défilé de vélos contre les accidents de la route
Plus de 2 mille cyclistes ont défilé, dans la ville des Cayes, le 3 janvier 2015, en vue de protester contre les fréquents accidents de la route, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Placée sou le thème : « Aux Cayes, à Vélo » (Okay sou bekan), cette marche a été l’occasion pour les organisateurs de faire un plaidoyer pour des moyens de transport respectueux de l’environnement.
Les taxis motos, dont le nombre est en constante augmentation, empoisonnent la circulation dans la ville des Cayes, occasionnant des accidents à répétition.
Alors que les préparatifs vont bon train pour permettre aux nouveaux sénateurs et deputes de prêeter serment le 11 janvier prochain, comme le veut la constitution, ( le 2 ème lundi du mois de janvier) Une dizaine de candidats s’opposent à toute tentative de doter le pays d’élus illégitimes(Alter Presse)
Une dizaine de candidats aux élections de 2015, réunis au sein du « Collectif des candidats élus victimes du Cep », entendent s’opposer à toute tentative de l’Exécutif, de l’institution électorale et du Core Group de doter le pays d’élus illégitimes, en janvier 2016.
Dans une note en date du 5 janvier 2016, le Collectif dénonce les déclarations du président Michel Martelly, le 1er janvier 2016, selon lesquelles il procéderait à l’investiture de la 50è législature le 11 janvier 2016, suite aux élections controversées des 9 août et du 25 octobre 2015.
Une telle mesure constituerait une violation de l’article 188 du décret électoral, qui précise que les formalités de transmission de la liste des élus, de promulgation, de publication et de prestation de serment ne peuvent se réaliser qu’après l’épuisement total du processus électoral, rappelle le collectif.
Pour un début d’année, c’en est un
Plus ça va, plus on s’enfonce dans la crise.
Quand on pense que c’est la Première Revue de Presse de l’Année 2016…
Je regrette, mais ce sont bien les nouvelles… de ce début d’année 2016. …
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Impossible pour moi de vous en donner d’autres !