Scandale sexuel à Oxfam:
• Desmond Tutu démissionne de son rôle d'ambassadeur
Le prix Nobel de la paix sud-africain Desmond Tutu renonce à son rôle auprès de l'ONG, après les révélations sur un scandale sexuel impliquant des personnels d'Oxfam en Haïti.
L'onde de choc du scandale Oxfam n'en finit pas de s'étendre. Desmond Tutu, prix Nobel de la paix en 1994 pour son combat pacifiste contre l'Apartheid en Afrique du Sud, a décidé de renoncer à son statut d'ambassadeur de l'ONG qui est éclaboussée par un scandale sexuel.

AUTRE TITRE”
Des employés d'Oxfam accusés d'avoir engagé des prostituées lors d'orgies à Haïti 

Le silence coupable de la direction d'Oxfam

Le scandale a été dévoilé par le Times. Le quotidien britannique révélait que des employés de l'ONG ont organisé des orgies pendant une mission à Haïti, après le séisme de janvier 2010. Des prostituées auraient participé à ces orgies dans des logements et des hôtels payés par l'ONG, selon une source qui prétend avoir visionné des images d'une de ces soirées, où les prostituées portaient des Tshirts d'Oxfam. 
La puissante organisation est aussi accusée de dysfonctionnements. Sa direction aurait sciemment dissimulé le scandale et laissé les salariés incriminés rejoindre d'autres ONG, sans mise en garde.  
Depuis, la directrice adjointe de l'ONG Penny Lawrence a démissionné, lundi, en affirmant qu'elle endossait "l'entière responsabilité" du comportement de ses équipes, au moment où elle dirigeait le programme humanitaire.  
D'autres ONG ont d'ailleurs reconnu avoir été confrontées à des problèmes similaires: c'est le cas de Médecins sans frontières qui a révélé mercredi avoir été confronté à 24 cas de harcèlement ou d'abus sexuels en 2017. Ou d'International Rescue Committee, qui a reconnu mercredi avoir elle aussi eu à déplorer trois cas d'abus sexuels en République démocratique du Congo.  

Tout en haut de l’actualité encore cette semaine:

L’INCENDIE QI A CONSUMM´E UNE BONNE PARTIE DU MARCHE EN FER
C’est arrive dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 février.
Le Directur de la DIGICEL a pris la parole pour raconter comment les choses se seraient passées
Mais d’abord disons que Martin Boots, DG de la DIGICEL a contribué avec 18 Millions de dollars à la reconstruction du Marché en Fer victime d’un incendie en 2008 et complètement démoli par le séisme de 2010. Mais grâce à l’intervention de la DIGICEL le marché en fer a pu renaitre se ses cendres C’était en 2011 et revenir ce magnifique bâtiment, emblème de la capitale, ce bâtiment rouge et vert que nous connaissons tous.
La DIGICEL a du aussi prendre à sa charge les frais de nettoyage quotidien du Marché. Aussi ce n’est pas de gaité de coeur que Martin Boots a raconté commet cet incendie est du au laxisme des autorités haïtiennes,
Des piles de fatras s’accumulent dans les parages et dans la fameuse soirée on brûlait ces fatras parce que sinon, personne aucune institution n’allait ramasser
C’est donc ainsi que les flammes ont gagné petit à petit la structure et l’intérieur du marché,
Nous avons appris que la partie NORD abritant le marché d’artisanat n’a pas été touché.
C’est surtout le coté SUD, avec les marchandes de légumes qui a brûlé.
Nous apprenons que :
Suite au sinistre, des artistes, des groupes musicaux, diverses personnalités actives de la société et des médias, ont immédiatement manifesté leur solidarité et se sont proposées d'apporter une aide financière aux victimes de ce drame. Il est à noter que cette initiative fraternelle est ouverte à tous et les fonds récoltés seront remis au Comité de gestion du marché pour les suites nécessaires.

Une écrivaine haïtienne rafle le "Nobel" de la littérature aux USA

L'écrivaine américano-haïtienne Edwidge Danticat a été nommé lauréat du Prix international de littérature de Neustadt 2018, considéré comme le Nobel de la littérature aux USA. L’annonce a été faite dans la soirée du jeudi 09 novembre dernier lors d'une réception à l'Université de l'Oklahoma, relayée par NewsOk.
Le prix comprend la rondelette somme de $ 50 000, une reproduction d’une plume d’aigle en argent et un certificat. Née à Port-au-Prince en 1969, Edwige Danticat a immigré aux Etats-Unis à l’âge de 12 ans pour rejoindre ses parents installés à Brooklyn. Elle est auteure d'histoires, d'essais, de commentaires de voyages, de scénarios de films, de romans. Parmi ses publications on peut citer : Le cri de l’oiseau rouge, Krik? Krak !, Adieu mon frère.
Son œuvre a été récompensée plusieurs fois par de prestigieux prix dont le prix Pushcart, prix du Cercle national des critiques de livres, prix BOCAS et de la Médaille d'excellence en fiction Andrew Carnegie. Edwige Danticat a remporté une bourse MacArthur et détient deux diplômes honorifiques.

CETTE SEMAINE EST CELLE AUSSI D’UN GRAVE ACCIDENT SURENU SUR LA ROUTE D’AQUIN QUAND UN TAPTAP A CHAVIRE APRES AVOIR HEURTE UN AUTOBUS.
Bilan: 7 morts, et des blesses graves.
L’accident est survenu le mercredi des cendres sur la route d’aquin, à hauteur de Morisseau.
Il y aurait aussi des blessés graves.
C’est Haiti Libre qui en parle

Haïti pays hôte du 29e Sommet de la CARICOM :
La Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la CARICOM aura lieu les 26 et 27 février 2018 sous la Présidence de Jovenel Moïse qui assure la présidence tournante depuis le 1er janvier 2018 et pour les 6 prochains mois.

HAITI EN MARCHE PUBLIE EN PREMIERE PAGE UN ARTICLE SUR LE CARNAVAL.

C’était cette semaine les 11,12 et 13 Février

Port-au-Prince - Jacmel ou entre fiasco et espoir d’un renouveau
Aucune comparaison entre le carnaval de Jacmel (chef lieu du Sud Est) et celui de Port-au-Prince, la capitale. Pour repéter un dicton populaire chez nous, c’est le Jour et la Nuit.
Jacmel c’est l’invention, l’originalité, le bonheur dans la création et le renouveau.
Port-au-Prince c’est le sommet du toc, c’est-à-dire entre le superficiel et la vulgarité, et surtout du gaspillage. A Jacmel, la majorité des masques, pure invention d’artistes locaux, inspirés autant des traditions culturelles et artistiques régionales que de techniques nouvelles comme le papier mâché, le design et les matériaux de récupération, oui les masques sont de plus portés surtout par des enfants, donc faisant intervenir une grande part de jeu et de spontanéité mais en même temps garantissant que la tradition est passée aux générations futures, et que ce carnaval unique en son genre ne disparaitra pas.
Comme le fut justement celui de la capitale Port-au- Prince, qui jusque dans les années 60 et 70 était le plus grand rendez-vous culturel et touristique de la Caraïbe.
Comment oublier le défilé coloré et pimpant de toutes les civilisations, réelles ou imaginaires, qui se sont succédées sur cette terre depuis des millénaires : Indiens, Morts vivants, Nègres marrons, Echasses (‘Bwa pi wo’), ‘Rabòday’ ou mémoire des sociétés secrètes africaines converties en Marronage qui a constitué le ferment de la lutte pour l’indépendance nationale, tout comme les ‘Gason makòmè’ ou travestis du groupe Titato du Bel Air (à notre façon, c’est-à-dire par le truchement de l’humour, nous n’avons pas attendu que le mariage Gay nous soit imposé comme condition d’obtention de l’aide internationale).
Cela marchait si bien que, à court de ressources budgétaires (comme le serait l’actuelle administration de Jovenel Moïse-Jack Guy Lafontant), le président François ‘Papa Doc’ Duvalier n’hésita pas à créer une réplique annuelle sous le nom de ‘carnaval des Fleurs’ (afin de prolonger la saison touristique dont Port-au-Prince était redevenue un carrefour dans la Caraïbe comme elle l’avait été dans les années 1950 avec la réalisation du Bicentenaire de la Ville de Port-au-Prince).
Mais vint la débâcle politico-économique, commencée depuis le règne de fiston Duvalier (Baby Doc – 1971-1986) forçant les Haïtiens à commencer à laisser le pays en masse pour d’autres cieux.

LE NOUVELLISTE DANS SON ARTICLE SUR LE CARNAVAL, écrit:
Premier jour gras: une grande foule pour une mauvaise gestion du temps et de la logistique 
Dimanche 11 janvier 2018 marquait le début du carnaval national. Faisant son grand retour à Port-au-Prince, comme au bon vieux temps, ils étaient des centaines de milliers de fêtards à fouler les rues de la capitale, particulièrement du Stade Sylvio Castor au Champ de Mars, sur près de deux kilomètres, pour participer avec enthousiasme aux festivités. Bande à pied, défilé de groupe déguisés, chars allégoriques et musicaux, on croyait que tout était prévu d’avance pour conclure cette première journée en beauté. Néanmoins, une mauvaise gestion du temps et de la logistique, par le comité organisateur n’ont pas permis à tous les groupes de délivrer leur marchandise.
armi les 20 groupes musicaux devant assurer le parcours du premier jour gras, seulement 14 ont pu se produire. Notamment : Sweet Micky, Enposib, Kaï , Mikaben accompagné de Atys Panch, Maestro/Vayb, Roody Roodboy, Rèv la, Mass Compas, BC, Zikòs, T-Vice, Ram, Kreyòl la, Chalè, Brothers Posse et Djakout # 1. Si certains d’entre eux ont pu atteindre facilement la destination finale, d’autres ont rencontré pas mal de difficultés: pannes de génératrice d’une part et problèmes de sonorisation d’autre part ont eu raison de leur détermination.
De fait, Chalè est passé inaperçu au Champ de Mars sur un char muet, diraient les mauvaises langues. On ne peut dire ni du bien ni du mal du groupe. 
Quant à Rèv la, il est resté bloqué devant le stand de Sogener où est logé Ticket pendant une bonne trentaine de minutes. Et le public qui n'a pas trop apprécié cette exposition du groupe a commencé à lancer des bouteilles vides sur le char de Ti Pay. Un vrai débâcle !

Et puis le Journal présente un bilan de de ce premier jour gras: 
1er jour gras: 130 blessés et 11 arrestations 
La Police nationale d’Haiti a présenté son bilan du déroulement du premier jour du carnaval national de Port-au-Prince. Coté sécuritaire, le Porte-parole de l’institution, Frantz Lerebours, parle d’une journée réussie. Il a toutefois promis que son institution va redoubler d’effort et faire des ajustements, pour la 2e journée, dans la perspective d’une amélioration. « Au total, 130 personnes ont subi des blessures plus ou moins légères. Certaines personnes ont eu des problèmes respiratoires. D’autres ont eu des malaises dus à une consommation abusive d’alcool. Une personne a néanmoins été blessée à l’arme blanche au niveau de la poitrine», a détaillé le Porte-parole de la PNH, au cours d’une conférence de presse ce lundi.

Voilà

C’était là es principaux faits ayant marqué cette semaine du Carnaval National à Port-au-Prince mais également organisé dans certaines villes de province…