Cette marche est une initiative du COLLECTIF QUATRE DECEMBRE.

Tôt le matin, les participants ont commence à se masser au Champs de Mars, devant le Monument de Dessalines.

On distinguait parmi ceux ayant reepondu à l’invitation du Collectif, des gens de tous ages, vieux , comme très jeunes. Des personnalités politiques, des représentants de laSociété Civile, des Avocats revêtus de leurs toges, des artistes et des enfants revêtus de leur uniformes d’école accompagnés de leurs professeurs.

Ils brandissaient le bicolore haitien mais aussi des affiches pour relancer la fierté haïtienne  . Certains slogans, cependant étaient loin d’être pacifiques et se distinguaient par leur caractère haineux, face aux Dominicains qui n’ont jamais cessé d’écraser les Haïties obliges d’aller travailler chez eux.

 La marche s’est ébranlée à partir de 10 heures du matin comme prévu et s’est dirigée vers le Ministère haïtien des Affaires étrangères, où une Déclaration a été remise au Chancelier Duly Brutus, signee  de nombreux citoyens, dénonçant les violations des droits des haïtiens en République Dominicaine.

 La marche s’est scindée en deux.

Une partie des marcheurs prenant la direction du Consulat dominicain, dans le quartier de l’église Ste Thérêse, tandis que l’autre s’est difigée vers l’ambassade de la République dominicaine, Avenue Pan américaine.

Des hommes politiques, entre autres Dieuseul Simon Desras, Charles Henry Baker, Maryse Narcisse, Myrlande Manigat, le Sénateur, Steven Benoit, l'ancien sénateur Moïse Jean-Charles, des parlementaires et anciens parlementaires, des avocats en toge, des musiciens et de nombreux autres citoyens ainsi que Jean André Victor (MOPOD) ont été remarqués dans la foule, a proximité de l’Ambassade dominicaine.

 Malgré la présence devant le Consulat de quelques Agents de l’Unité Départementales de Maintien de l’Ordre (UDMO) et de 2 ou 3 agents de la PNH, un manifestant est parvenu à escalader les grilles et à accéder au toit du Consulat, pour décrocher le drapeau Dominicain avant de le lancer en pâture, à une foule électrisée, qui hurlait des propos et des menaces le poing levé...

 Deux autres manifestants sont parvenus aussi sur le toit et malgré la présence d’un agent de l’UDMO et d’un policier présent sur le toit, ils ont pu déployer au vue de tous, notre Bicolore sous les cris de liesse d’une foule en délire. Il a est a noter que les forces haïtiennes sur le toit, ne se sont pas vraiment opposées et ont laissé faire les manifestants, tout comme les forces de l’ordre haïtiennes protégeant le Consulat, qui se contentaient d’appels au calme, n’osant vraisemblablement pas chercher un affrontement avec une foule prête à tout et hors contrôle, vu la faiblesse des effectifs policiers sur place...

 

Après le déploiement du drapeau haïtien sur le Consultat, un geste symbolique, que plus d’un a considéré comme une victoire, le drapeau dominicain a été brûlé et piétiné dans l’allégresse et la haine...

 

Par ailleurs, avant ce déplorable et grave événement diplomatique, José Ricardo Taveras, le Directeur de l'immigration dominicaine a appelé les autorités haïtiennes à la « prudence, la modération et à la retenue » en réponse à ce qu'il défini comme une campagne de racisme à l'encontre de la République Dominicaine. Il a demandé aux autorités haïtiennes à ne pas participer à la campagne d'hostilité, initié par le Collectif du 4 Décembre. Le fonctionnaire a qualifié de « légèreté répréhensible et de manipulations contre le pays », la forme irresponsable et l’intervention dans la question haïtienne, par des groupes nationaux et internationaux.