Un terrible accident samedi après midi, 7 Avril, a coûté la vie à au moins 27 personnes. Beaucoup de blessés on été conduits à l'hôpital Notre Dame de Petit Goâve, certains dans un état très grave. Les services hospitaliers dans la région ont été vite dépassés. On ignorait le sort du conducteur du camion répertorié parmi les blessés.
Au Morne Tapion où a eu lieu l'accident, l'émotion était insoutenable. Le bilan s'est alourdi avec la découverte en début de soirée de trois autres corps qui se trouvaient coincés entre la carcasse du véhicule et la chaussée.
Mercredi dernier, un autre grave accident avait déjà fait quatre morts et une quinzaine de blessés toujours sur la même route.
Cette fois le camion de transport en commun venait de Beaumont, dans la Grand'Anse, et se rendait à Port-au-Prince, quand là encore ses freins ont lâché.
Bilan : quatre morts dont un bébé et une quinzaine de personnes blessées.
Ce nouvel épisode de l'insécurité routière, l'une des premières causes de mortalité en Haïti, illustre tragiquement les pires dangers auxquels sont exposées quotidiennement des milliers de vie à cause de l'absence d'une police routière et de l'anarchie insupportable régnant dans le transport en commun.
Le 16 janvier, un poids lourd avait dévalé la route de Delmas (est de Port-au-Prince), embouti avec une violence inouïe voitures et motocyclettes et laissé un bilan effarant d'une quarantaine de morts.
Nos confrères de Radio Kiskeya soulignent que passée l'émotion des premiers jours, les autorités compétentes n'ont jamais communiqué les nouvelles mesures adoptées en vue d'une meilleure prise en charge de la circulation automobile et de l'amélioration du niveau d'éducation de la population.
Soulignons aussi qu'un cargo (Sea Flower) qui assure le trajet Miami - Haïti a pris feu mercredi 4 avril dans la matinée au port de Miragoane. Des scènes de pillage et d'importants dégâts matériels ont été enregistrés. Une personne a trouvé la mort dans l'incendie dont l'origine demeure inconnue.