l s’agit de ce conseiller du Président de la république, répondant au nom de Calixte Valentin qui avait été arrêté et retenu sous les verrous après avoir été accusé de l’assassinat d’un commerçant à Fonds Parisien.
On apprend que ce conseiller « trop zélé « aurait bénéficié d’une mesure de main levée d’écrou du juge instructeur Paul Fernaud Jude.


Il s'agissait du second juge instructeur en charge du dossier. Le premier juge instructeur, Etzer Aristide, avait dans son ordonnance réclamé le jugement de M. Valentin par devant le tribunal correctionnel. L'ordonnance avait été renvoyée au cabinet du juge instructeur par le Parquet.
M. Valentin a été accusé de l'assassinat d'Octanol Derrissaint le 18 avril 2012 à Fonds Parisien. A plusieurs reprises, M. Valentin avait nié toute implication dans l'assassinat du commerçant.
Voilà donc aujourd’hui qu’un second juge instructeur est mis sur le dossier et qu’il ordonne la libération pure et simple du prévenu.
Comment voulez-vous que l’Haïtien aujourd’hui ait confiance dans la justice de son pays quand il est témoin d’actes de ce genre ?
La directrice du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Marie Yolaine Gilles, n’est pas restée inactive devant cette libération qu’elle pense injustifiée.
Marie Yolaine Gilles critique la libération de M. Valentin sans une comparution par devant le tribunal compétent. Qualifiant même cette libération de scandale, Mme Gilles accuse les autorités d'avoir réalisé des tractations en vue d'empêcher un procès.