Jeudi en conférence de presse, l'économiste Kesner Pharel, Président Directeur Général du « Group Croissance » à travers son Observatoire du système financier haïtien (OSFH), a affirmé que si le budget rectificatif, déposé en Chambres mercredi http://www.haitilibre.com/article-21155-haiti-flash-le-budget-rectificatif-soumis-au-vote-du-parlement.html est adopté dans les mêmes termes que ceux élaborés par l'Administration Moïse/Lafontant, il fallait s'attendre à une aggravation de la situation économique en Haïti car ce budget réduit réduire l'enveloppe destinée aux investissements, tout en augmentant les dépenses courantes de fonctionnement de l'État.

 

L'Économiste dit s'attendre a moins de création de richesses et à plus de pauvreté, pointant du doigt une augmentation de 7% des dépenses courantes, une hausse de 3% des salaires et de 16.3% pour l'achat de biens et services. Il dit ne pas voir la matérialisation des promesses du Président Moise qui avait annoncé sa volonté de réduire les dépenses du Gouvernement, affirmant que ce sont les générations futures qui en paieront le prix.

Pour Pharel le gouvernement ne cherche pas à réduire ses dépenses citant en appui a ses propos que les dépenses d'investissement selon le document déposé, sont d'un peu plus de 52 milliards de Gdes alors que les dépenses courantes de l'État sont d'un peu plus de 66 milliards, soulignant que sur la contribution de 42 milliards de Gdes des bailleurs internationaux, le Trésor Public consacre moins de 7 milliards de Gdes à l'investissement.