Le traitement des dossiers n'a pas eu lieu ce lundi 5 décembre 2016 comme prévu par le Bureau électoral département de l'Ouest 1 (BED). En effet, les avocats des trois partis politiques contestataires de la présidentielle, ont protesté au moment où le président du BED, Wally Désence, s'apprêtait à constituer le tribunal électoral. Les avocats de Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines et LAPEH ont dénoncé un vice de forme dans le processus.
C'est un véritable tohubohu qui a régné au BED de l'Ouest 1, ce lundi, en lieu et place du traitement des dossiers de contestation.
Alors que le président du bureau électoral départemental, Wally Désence, entamait publiquement le tirage au sort des juges et avocats qui devaient constituer le tribunal électoral, un avocat du candidat Jude Célestin est monté au créneau pour dénoncer le non-respect du décret électoral par le CEP.
''Les juges ont été choisis de manière arbitraire par le CEP et non par le barreau et le doyen du tribunal'', a accusé Me André Michel. Ce non-respect du décret électoral constituerait un vice de forme, selon les avocats des partis Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines et LAPEH.
En effet, le tribunal électoral BCED selon l'article 17 du décret, est composé de trois membres. Un représentant du BED, un avocat et un magistrat professionnel, tous deux tirés au sort sur une liste de 3 personnalités choisies par le barreau et le doyen, et acheminée au CEP.
Selon les défenseurs des partis contestataires, cette procédure n'aurait pas été respectée. Ainsi, ont-ils décidé de récuser les juges devant siéger au BCED.
Selon une source proche du CEP contacté par HPN, la loi a été pleinement respectée dans le choix des juges électoraux. Le tribunal électoral devrait être constitué le mercredi 7 décembre au plus tard.