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La Commission pour la Recherche d'une solution haïtienne à la crise prévoit la signature du projet de l'accord le 30 août
La Commission pour la Recherche d'une solution haïtienne à la crise évoque des avancées dans la recherche d'alternative à l'après Jovenel Moïse. Ladite commission donne rendez-vous aux acteurs le 30 août pour la deuxième session de la conférence citoyenne au cours de laquelle cet accord sera signé.
La date de la deuxième session de la Conférence citoyenne est dévoilée par les membres de la Commission pour la Recherche d'une solution haïtienne à la crise. Le 30 août est maintenu pour que les acteurs de différentes couches de la vie nationale s'unissent derrière le projet d'accord visant à former la Transition.
En conférence de presse ce mercredi, Jacques Ted St-Dic revient sur plusieurs points d’accord entre les parties prenantes. Le porte-parole de la Commission insiste sur le retour à l’ordre constitutionnel de 1987.
La Commission met l'accent sur l’établissement d’un exécutif composé d’un président, d’un Premier ministre et du gouvernement. Le troisième point de l’accord repose sur l’instance qui doit les choisir. En effet, un Conseil national de transition, un organisme de contrôle de la transition et la création d’un bureau de suivi de l’accord s'en chargeront.
Pour sa part, la coordonnatrice Magali Comeau Denis qui refuse de faire des fuites en avant sur les secteurs qui se sont embarqués dans cet accord, annonce la poursuite des rencontres avec les acteurs. Elle promet de rendre disponible le projet de l'accord qui sera soumis aux acteurs pour la signature le 30 août prochain.
« Dans cette situation extra-constitutionnelle dont est plongé le pays, la réponse acceptable doit sortir d'un accord consensuel entre les différentes couches de la société haïtienne », indique Magali Comeau Denis.
« Étant donné qu'il y aura pas l'élection pour des élus, cet accord va lier le gouvernement au même titre que le cadre Constitutionnel qui va régir ledit accord », poursuit-elle.
Selon Mme Comeau Denis, l'accord prendra la forme d'une Charte qui sera publiée dans le journal officiel Le Moniteur. Celle-ci, soutient la coordonnatrice, va asseoir la légitimité du gouvernement et lui donner une force de loi. À ses yeux, ce qui importe c'est le mécanisme qui doit être le plus participatif, le plus transparent, le plus éthique de telle sorte qu'il débouchera sur une forme de légitimité.