P-au-P, 1er avril 2016 [AlterPresse] --- « Une machine sert de « back up » pour la réalisation des tests de sang reçu des donneurs, dans l'attente de la réparation de deux autres machines qui sont dysfonctionnelles », tente d'apaiser la Croix rouge haïtienne (Crh).


L'une des deux machines serait « déjà en état de reprendre fonction, grâce à l'intervention du seul ingénieur biomédical dont Haïti dispose », indique à AlterPresse la directrice exécutive de la Crh, Docteure Marie Marcelle Cauvin.
Cette situation ralentit la disponibilité des pochettes de sang, admet Docteur Cauvin, qui entend rassurer la population sur la qualité des services fournis par la Croix rouge haïtienne.
Si ce n'était une panne d'argent, l'autre machine serait également en marche, fait savoir Mme Cauvin.
La Croix rouge haïtienne arrive à satisfaire 60% des besoins, vu que les donneurs ne sont pas réguliers, d'après les statistiques disponibles.
Seulement 40% des donneurs sont réguliers, précise l'institution.
Le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp) se doit de prendre des mesures impératives pour mettre fin à cette carence de techniciens haïtiens pour la réparation des équipements nécessaires aussi bien pour la Croix Rouge haïtienne que pour les grands centres hospitaliers du pays, déclare l'organisation dénommée Collectif 4 décembre.
La Croix rouge haïtienne serait actuellement incapable de s'acquitter convenablement du traitement du sang de tous les donneurs du pays, parce que son équipement était tombé en panne, alertait le Collectif 4 décembre.