Compte tenu des interférences haïtiennes (radio, TV et téléphone) constatées le long de la zone frontalière, dans le spectre de fréquences dominicaines, l'Institut dominicain des télécommunications (INDOTEL) et le Département National d'Investigation (DNI) ont annoncé la mise en place d'un « comité technique », qui va coordonner des actions communes pour la protection de la souveraineté hertzienne dominicaine.


Jose Del Castillo Saviñón, le Président de l'INDOTEL a rappelé qu'il existe à ce sujet un accord entre le régulateur INDOTEL et le Conseil National des Télécommunication (CONATEL) datant de 2007. Il a fait savoir que le gouvernement dominicain avait pris contact avec les autorités haïtiennes en vue de commencer à chercher des solutions. Par ailleurs, il estime intentionnel les interférences téléphoniques sur le territoire dominicain, expliquant que les compagnies haïtiennes peuvent facilement rediriger leurs antennes et contrôler ces interférences, mais qu'elles ne manifestent aucune volonté de le faire.
Il a indiqué que INDOTEL avait pris d'autres dispositions, sans préciser lesquelles et rencontré d'autres agences gouvernementales afin de trouver des moyens techniques pour résoudre, même partiellement, cette pénétration d'ondes haïtiennes « qui viole la souveraineté du pays ».
De son côté le Sénateur dominicain Adriano Sanchez Roa (PLD, Parti de la majorité au pouvoir), parle au niveau radio, des dangers de l'imposition d'une culture étrangère à la jeunesse dominicaine le long de la frontière. Il affirme que les interférences haïtiennes au lieu de baisser, ont au contraire augmenté. Le Sénateur Roa exhorte le Gouvernement dominicain à agir avec détermination, rappelant que l'espace radio-électrique dominicain est souverain et fait partie de l'intégrité du territoire national.